Réseaux sociaux : pourquoi sont-ils dangereux pour la santé mentale ?

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Réseaux sociaux : pourquoi sont-ils dangereux pour la santé mentale ?
Réseaux sociaux : pourquoi sont-ils dangereux pour la santé mentale ? © Adobe stock

Un rapport de l’Autorité de Santé publique américaine dénonce les dangers des réseaux sociaux. Il pointe particulièrement les risques pour la santé mentale des enfants. Quels sont les risques ?

Pas de réseaux sociaux avant 13 ans, sauf que….

Les réseaux sociaux sont recommandés seulement à partir de l’âge de 13 ans. Dans les faits, c’est loin d’être la réalité. « L’usage des réseaux sociaux chez les jeunes est presque universel», constate le dernier rapport de l’Autorité de Santé américaine. Ce rapport constate que 95 % des adolescents et 40 % des 8-12 ans sont déjà sur les réseaux sociaux.

Cyberharcèlement, contenus inappropriés, addiction…

Le chef de la Santé publique, Vivek Murthy vient de lancer une alerte sur les risques sur la santé mentale des enfants et adolescents. Car très souvent, les enfants se retrouvent devant des images inappropriées pour eux. Sans compter le risque d’addiction.  60 % des plus de 12 ans passent au moins deux heures par jour sur les réseaux sociaux.

Troubles du comportement et troubles alimentaires

Selon le rapport américain, une utilisation accrue des réseaux sociaux à un jeune âge aurait des impacts sur le développement du cerveau. Les réseaux sociaux  affectent l’estime de soi par la comparaison sociale permanente. Cette comparaison permanente entrainerait des troubles comportementaux et/ou alimentaires. Enfin le manque de sommeil lié à une utilisation des réseaux sociaux tardive entraine des problème d’apprentissage, de mémoire et de concentration.

Les réseaux sociaux ont aussi des aspects positifs

Le rapport souligne toutefois que les réseaux sociaux peuvent avoir des aspects positifs notamment en termes d’identité et de communauté. «Des études montrent que les réseaux sociaux peuvent soutenir la santé mentale et le bien-être des personnes LGBTQ+ et des autres minorités en permettant des connexions et soutiens entre pairs», affirme le rapport américain.

Source : Rapport de l’Autorité de santé américaine (en anglais)

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