Le nouveau Premier ministre érige la santé mentale comme grande cause nationale pour 2025. Qu’entend-on par santé mentale ? Qu’est-ce que ça change concrètement d’en faire une « grande cause nationale » ?
Il n’y a pas de santé sans santé mentale
«La santé mentale fait partie intégrante de la santé : il n’y a pas de santé sans santé mentale», met en valeur Santé publique France. L’agence de santé liste trois dimensions de la santé mentale. La première est celle quand tout va bien : bien-être, l’épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d’agir de l’individu dans ses rôles sociaux.
Détresse psychologique transitoire
Chacun rencontre à un moment de sa vie des situations éprouvantes ou des accidents. Ils peuvent provoquer une détresse psychologique transitoire. «Les symptômes, [sont ]relativement communs et le plus souvent anxieux ou dépressifs».
Troubles psychiatriques
Les troubles psychiatriques font aussi partie de la santé mentale. Ils sont de durée variable, plus ou moins sévères et/ou handicapants. Ils nécessitent une prise en charge médicale. C’est le cas, par exemple, des troubles anxieux, des troubles bipolaires, de la dépression ou de la schizophrénie.
Campagnes TV gratuites
Le label «Grande Cause Nationale permet à des associations ou des collectifs de bénéficier d’une visibilité exceptionnelle grâce à des campagnes médiatiques gratuites sur les réseaux de radio et télévision publiques», explique le site United Heroes du ministère des Sports.
Quelques millions débloqués
Être visible c’est bien. Avec quelques millions de budget c’est mieux. En 2024, c’est l’activité physique qui fit la grande cause. Elle a profité d’un fonds de soutien à hauteur de 5 millions d’euros «pour financer des projets innovants et des événements populaires qui encouragent la pratique sportive».