Une nouvelle étude américaine s’est penchée sur le lien entre les habitudes de sommeil et l’espérance de vie. Cinq (bonnes) habitudes de sommeil font gagner cinq années d’espérance de vie selon leur étude. Quelles sont ces habitudes de sommeil ?
7 heures de sommeil par nuit
Une étude présentée fin février 2023 lors du congrès annuel de l’American College of Cardiology, établit un lien entre la qualité du sommeil et l’espérance de vie. «L’académie américaine de sommeil et la fondation pour la recherche sur le sommeil recommandent aux adultes âgés de 18 à 60 ans de dormir au moins 7 heures par nuit pour favoriser une santé et un bien-être optimaux», rapporte le site des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) où l’étude a été publiée.
Prévention des maladies cardiaques
Les chercheurs américain du CDC évoquent les études récentes qui « ont montré que l‘irrégularité du rythme et de la durée du sommeil était liée à des anomalies métaboliques et à un risque accru de maladie cardiovasculaire». Selon leurs données ; comparativement aux personnes qui avaient aucune habitude de sommeil, ceux qui suivaient cinq bonnes habitudes de sommeil avaient :
- 30 % de risque en moins de mourir pour une raison quelconque,
- 21 % en moins pour une maladie cardiovasculaire,
- 19 % en moins pour un cancer.
5 bonnes habitudes pour le sommeil
Wayne Giles est le directeur de la Division de la santé de la population du CDC. Il explique les cinq bonnes habitudes du sommeil qui permettent de gagner en espérance de vie.
- Se coucher à la même heure chaque nuit et se lever à la même heure chaque matin,
- ne pas avoir de réveils nocturnes,
- éteindre ou retirer la tv, l’ordi et le téléphone dans la chambre ,
- dormir sept à huit heures,
- ne pas prendre de somnifères.
2,4 ans de plus pour les femmes
En suivant ces cinq conseils, les hommes ont une espérance de vie supérieure de 4,7 ans comparativement à ceux qui n’en avaient aucune ou une seule. Pour les femmes, le gain est moindre : seulement de 2,4 ans. Les chercheurs avancent l’hypothèse du retard de diagnostic de l’apnée obstructive du sommeil chez les femmes. Or l’apnée du sommeil, non prise en charge, augmente le risque de maladies cardiovasculaires.
Source : CDC (en anglais)