Des chercheurs américains ont récemment mis en évidence les bienfaits du romarin sur la mémoire et les capacités d’apprentissage chez des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. Alors qu’en disent les résultats ?
Quels sont les bienfaits du romarin ?
Le romarin, ou Rosmarinus officinalis, est une plante méditerranéenne aux arômes puissants, qui possède de nombreuses vertus pour la santé.
1. Effet anti-inflammatoire
Riche en antioxydants, le romarin aide à lutter contre le stress oxydatif. Il possède également des vertus anti-inflammatoires et antimicrobiennes qui contribuent à réduire l’inflammation en cas de douleurs musculaires, articulaires ou digestives.
2. Soulage vos digestions difficiles
Le romarin stimule la production de bile, ce qui permet de soulager les troubles digestifs (ballonnements, spasmes intestinaux…) et favoriser une digestion optimale.
3. Améliore votre circulation sanguine
Utilisé traditionnellement comme tonique et stimulant, le romarin est apprécié pour ses propriétés stimulantes sur la digestion et la circulation sanguine.
Le romarin a amélioré la mémoire des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer
Une nouvelle étude, menée notamment par des chercheurs du Scripps Research Institute en Amérique, suggère que le romarin pourrait posséder des propriétés bénéfiques pour la mémoire, ouvrant la voie à son utilisation potentielle dans le développement de traitements contre la maladie d’Alzheimer.
Les experts se sont plus particulièrement intéressés à l’acide carnosique, un composé présent dans les feuilles séchées de romarin et de sauge, bien que généralement en faible concentration, ne dépassant pas 2,5 %.
Durant l’essai clinique (qui a duré 3 mois), les scientifiques ont administré un médicament à base d’acide carnosique à des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. Résultats ? Les rongeurs présentaient une mémoire améliorée, ainsi que de meilleures capacités d’apprentissage.
⚠️ Précautions à prendre chez certaines personnes
L’utilisation des substances présentes dans le romarin suscite l’intérêt des chercheurs. Néanmoins, des précautions s’imposent !
En effet, l’encyclopédie Vidal souligne que cette plante aromatique est contre-indiquée par voie orale chez les personnes qui souffrent d’obstruction des voies biliaires (calculs) ou d’une maladie du foie.
Par ailleurs, un surdosage en romarin peut provoquer des crises de convulsions, des vomissements, des spasmes, des saignements de l’utérus, voire un coma mortel.