Les pellicules peuvent être un véritable calvaire. En plus d’être inesthétiques, elles peuvent être inconfortables et démanger le crâne.
Comment se forment-elles ?
Il existe plusieurs sortes de pellicules : sèches comme des flocons de neige, ou grasses avec des amas jaunes. Elles concernent la moitié des adultes, d’après The Conversation. Les pellicules touchaient même les Grecs anciens. Quant à leur cause, elle a été identifiée il y a 150 ans, par Louis-Charles Malassez, qui l’attribue à la levure Malassezia.
Cette dernière est naturellement présente sur la peau et se nourrit du sébum produit par les glandes sébacées, afin que la peau ne se dessèche pas. Elle se développe dans les follicules pileux, causant des irritations cutanées, qui perturbent le renouvellement normal des cellules et conduisant à la formation de flocons blancs, qui peuvent prendre une teinte jaune en présence d’excès de sébum.
Si la Malassezia est présente chez la plupart des gens, certaines personnes développent des pellicules, d’autres non. Cela dépend de la qualité de la barrière cutanée, de l’immunité, mais aussi des causes externes, comme l’utilisation de produits capillaires.
Les shampooings antifongiques
Pour traiter les pellicules, on se sert de shampooings antifongiques, composées de substances actives, comme la pyrithione de zinc, le sulfure de sélénium, le kétoconazole ou le goudron de houille. Ces dernières empêchent la croissance de la Malassezia. Pour restaurer la barrière cutanée et l’inflammation et l’irritation, vous pouvez aussi appliquer des masques et des gommages.
L’arbre à thé, la noix de coco et le miel, peuvent aussi vous soulager. En revanche, attention, car ils peuvent aussi aggraver le problème en huilant le crâne d’avantage et en déséquilibrant les micro-organismes du cuir chevelu, irritant le crâne.
De nouvelles substances à l’étude
Les pellicules peuvent revenir si les principes actifs des shampooings n’atteignent pas la levure Malassezia. Or, il semblerait que les formulations actuelles peuvent avoir du mal à pénétrer en profondeur dans les follicules pileux, ce qui explique qu’elles réapparaissent.
Mais il semblerait que de nouvelles substances, composées d’enzymes anhydrases carboniques et des crèmes et des lotions visant à renforcer l’équilibre de la flore cutanée, soient à l’étude.