Si vous avez l’habitude de vous coucher après 1 heure du matin, sachez qu’une récente étude britannique s’est penchée sur le mauvais impact de cette habitude sur la santé mentale. On vous explique tout.
Quel est l’impact sur votre santé quand vous vous couchez après 1h du matin ?
Dans une étude récente publiée dans Psychiatry Research, des scientifiques britanniques ont analysé les données relatives au sommeil et à la santé de 73 888 personnes, qui se couchent tard après 1 heure du matin. Le résultat est sans appel, celles et ceux qui affirmaient se coucher tard régulièrement étaient plus susceptibles de souffrir de troubles mentaux comme la dépression et l’anxiété.
En conclusion, pour vieillir en bonne santé, il faut s’habituer à dormir avant 1 heure du matin, en dépit de ses préférences chronobiologiques.
Dormir très tard, affecte votre journée !
Un mauvais sommeil est associé à une dysrégulation de l’humeur et constitue un facteur de risque de trouble dépressif majeur (TDM).
L’Institut national du sommeil et de la veille (INSV) a révélé que 17 % des Français interrogés souffrent d’un trouble du rythme circadien. Et le dérèglement de leur chronotype impacte leur organisme.
En effet le manque de sommeil entraîne des symptômes tels que des défauts de concentration, une fatigue chronique ou des troubles de l’humeur et du comportement.
En outre d’autres problèmes de santé mentale peuvent survenir telle que l’anxiété avec un risque de dépression, de surpoids ou d’obésité. En présence de réveils précoces ou de phases d’endormissement tardives, des maladies cardiovasculaires peuvent aussi se manifester du fait du manque de sommeil.
Afin d’améliorer votre sommeil, il est important de dormir quelques heures de plus le week-end, la tête bien calée sur notre oreiller confortable. Pourtant, ce n’est pas la meilleure solution. La différence de temps de sommeil entre la semaine et le week-end est appelée « jetlag social ». Ce phénomène entraîne une désynchronisation de l’horloge circadienne, ce qui produit l’effet inverse et pose des problèmes psychologiques sur la durée.
Les travailleurs de nuit obligés de veiller malgré leur envie de dormir pendant les heures décalées sont particulièrement exposés à ces difficultés. Leur phase de récupération vient ensuite perturber le rythme éveil/sommeil quotidien.