L’Organisation mondiale de la santé a réclamé «des informations détaillées» aux autorités chinoises sur une nouvelle épidémie respiratoire. Que sait-on de cette maladie ? Qui touche-t-elle ?
Une nouvelle « pneumonie virale » ?
Dans un communiqué du 22 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pointé une hausse récente des cas de maladies respiratoires en Chine. Un épisode qui rappelle celui du Covid il y a quatre ans qui a commencé comme une « pneumonie virale« . L’OMS «a adressé une demande officielle à la Chine pour obtenir des informations détaillées» sur cette maladie respiratoire.
La bactérie à l’origine de cette infection est connue
Les hôpitaux de Pékin et du Nord de la Chine sont débordés par une hausse d’infections respiratoires provoquées par la bactérie mycoplasma pneumaniae. Le programme de surveillance mondial des maladies ProMed, de la Société internationale pour les maladies infectieuses, évoque «une épidémie de pneumonie»
Fièvre et infections pulmonaires
ProMed rapporte le cas de plusieurs hôpitaux «submergés d’enfants malades avec de la fièvre et présentant des nodules pulmonaires. En effet, la bactérie mycoplasma pneumoniae entraîne des infections courantes touchant les enfants. Les symptômes caractéristiques sont : un mal de gorge, de la toux et de la fièvre, ainsi qu’un mal de tête, précisent les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC). La bactérie provoque parfois des infections pulmonaires plus graves.
Épidémie suite à la fin de la politique « Zéro Covid »
Selon les autorités sanitaires chinoises, cette hausse des maladies respiratoires en Chine est due à la levée de mesures de restrictions liées au Covid-19. De plus, la circulation de plusieurs virus respiratoires comme la grippe favorise cette hausse de cas soudaine, notamment chez les jeunes enfants plus fragiles.
L’OMS attend des informations supplémentaires de la Chine
L’Organisation mondiale de la santé attend de nouvelles informations «épidémiologiques et cliniques» de la part des autorités chinoises. L’OMS a demandé l’accès aux résultats de laboratoires des zones où la bactérie mycoplasma pneumoniae circule le plus en Chine.
Un commentaire
Et la pollution, dans tout ça ? On est sûr qu’elle ne joue absolument aucun rôle ? Tellement plus facile d’incriminer un germe hivernal banal et de vacciner tout le monde !