Alors que la menace semblait s’éloigner, un nouveau variant du Covid-19 inquiète les autorités sanitaires. En France, l’Académie de médecine sonne l’alerte : un été tranquille ne peut être garanti sans un sursaut vaccinal immédiat chez les plus vulnérables.
Une reprise épidémique possible dès l’été
La pandémie n’est pas derrière nous. Un variant récemment identifié, NB.1.8.1, commence à se diffuser à l’international. Issu de la souche Omicron, ce sous-variant est jugé plus contagieux et serait à l’origine d’un rebond épidémique majeur en Asie, notamment à Hongkong, Singapour et Taïwan.
Son expansion vers l’Amérique du Nord et l’Europe a déjà débuté. L’Académie de médecine ne cache pas son inquiétude : « Sa prévalence, encore faible, augmente en Amérique du Nord et dans plusieurs pays d’Europe, laissant présager qu’il risque de devenir dominant ». Une dominance qui pourrait bouleverser l’équilibre fragile retrouvé depuis plusieurs mois.
Une couverture vaccinale jugée trop faible
En France, la campagne de printemps peine à convaincre. Pourtant, elle cible des profils à très haut risque :
-
personnes de plus de 80 ans,
-
patients immunodéprimés,
-
ou encore personnes éligibles non vaccinées cet hiver.
Initialement prévue jusqu’à mi-juin, la campagne a été prolongée jusqu’à fin juin, et pourrait même être étendue jusqu’à mi-juillet. Malgré cela, l’adhésion reste faible. L’Académie de médecine déplore un manque d’engagement : « [La campagne] ne semble pas rencontrer une forte adhésion dans la population cible. »
Qui doit se faire vacciner d’urgence ?
Le message est clair : toutes les personnes à risque doivent être vaccinées immédiatement. Cela concerne non seulement les plus âgés ou les malades chroniques, mais aussi :
-
les femmes enceintes,
-
les proches de personnes immunodéprimées,
-
les personnes de 65 ans ou plus non vaccinées cet hiver.
« Il est encore temps pour la vaccination des personnes les plus à risque », insiste l’Académie, dont les communiqués n’ont pas de valeur légale mais reflètent l’état du consensus médical.
Faut-il s’attendre à un nouvel été sous tension ?
Le spectre d’un été perturbé par une nouvelle vague épidémique refait surface. Le scénario n’est pas encore inévitable, mais le manque de prévention pourrait le rendre probable. Si le variant NB.1.8.1 ne provoque pas de formes plus graves pour l’instant, sa propagation rapide justifie une réponse sanitaire anticipée.
Face à cette menace silencieuse, la stratégie est simple : cibler les plus fragiles et augmenter rapidement la couverture vaccinale. Faute de quoi, l’été 2025 pourrait bien ressembler à ceux que l’on croyait derrière nous.
3 commentaires
Big pharma a besoin de sous, ça a marché , les gens vont se bousculer au vaccinodrôme! On ne change pas une méthode qui gagne!
Exact !
Et cet article est mensonger, car les coronavirus ne survivent pas à la hausse des températures. La grippe et les maladies pulmonaires sévissent en automne et en hiver, rarement au printemps, et jamais en été !
N’importe quel médecin honnête le dira : il est dangereux de vacciner les femmes enceintes. Jusqu’à cette fameuse plandémie, on ne les vaccinait pas…
C’est reparti pour un tour