De nombreux Français, infectés par le Covid, souffrent toujours de symptômes trois mois après. C’est le Covid long. Les scientifiques ont observé une évolution de ces symptômes une année après l’infection. On vous en dit plus.
Fatigue et essoufflement : les symptômes du Covid long
Quand les symptômes du Covid persistent plus de 4 semaines, on parle de Covid long. «Pour certaines personnes, les symptômes persistent pendant plus de 12 semaines et ne sont pas expliqués par une autre maladie sans lien connu avec le Covid-19», précise le site de l’Assurance-maladie. Les personnes souffrent d’une fatigue sévère, d’un essoufflement et de douleurs thoraciques, musculaires ou articulaires, de céphalées et d’acouphènes. Deux millions de Français sont concernés ou ont été concernés par le Covid long en France, d’après une étude de Santé publique France.
Un an après l’infection : que se passe-t-il ?
La récupération de ces patients est « lente mais réelle » rassure l’Assurance maladie. Une récente étude scientifique publiée dans le British Medical Journal confirme la récupération des patients. En effet, la «plupart des symptômes »liés à une forme légère de Covid-19 tendent à disparaître durant l’année qui suit l’infection des patients par le virus. Maytal Bivas-Benita, chercheuse à l’Institut de recherche israélien KI et coauteure de l’étude, s’est dite «encouragée» par ces résultats.
Vaccinés ou non vaccinés ?
Les personnes atteintes d’un Covid long sont vaccinées ou non vaccinées contre le Covid. Toutefois, les résultats de cette étude montrent que «les personnes vaccinées ont été moins exposées au risque de difficultés respiratoires – l’effet le plus commun observé en cas d’affection légère – que les personnes non-vaccinées ».
Pas de différence entre hommes et femmes
Les chercheurs n’ont pas identifié de différence dans les symptômes du Covid long entre les hommes et les femmes. Cette étude repose sur un large panel de près de deux millions de personnes testées positives au Covid entre le 1er mars 2020 et le 1er octobre 2021 en Israël.
5 commentaires
lorsque vous écrivez: les résultats de cette étude montrent que «les personnes vaccinées ont été moins exposées au risque de difficultés respiratoires – l’effet le plus commun observé en cas d’affection légère – que les personnes non-vaccinées ».
donnez les chiffres de l’étude
sans les chiffres on est en droit de supposer que l’écart est si ridicule qu’il n’est pas vraiment significatif
et dans cette étude, ont-ils pris en compte les antécédents médicaux des personnes étudiées?
notamment les personnes asthmatiques ?
Il serait bon que vous complétiez si cela peut être justifié des « désordres » autres ? exemple perte de l’odorat et du goût ??? votre avis ? merci –
Au journal de 20 heures sur France 2, il y a environ deux mois, il a été évoqué longuement une étude d’ampleur, sur plusieurs dizaines de milliers de personnes ayant déclaré souffrir d’un « covid long ».
Le résultat est sans appel : l’immense majorité de ces personnes n’a jamais été infectée par le virus du covid. Ceci a été confirmé par un examen sérologique des patients, et non par un test, dont on sait à quel point ses résultats sont aléatoires.
Il ne s’agit pas de contester la réalité des troubles dont souffrent ces personnes. Mais l’explication de ces troubles est à chercher ailleurs que dans l’infection par le virus.
Non c’est faux le Covid long laisse des séquelles bet symptômes et provoque d’autres pathologies après plus d’un an donc avant de dire que les séquelles et symptômes disparaissent un an après sur les personnes béquilles ont fait un Covid léger ou sévère renseignez-vous ´, je sais de quoi je parle car ça 21:mois que Covid long , j’entame mon 22 eme mois , les spécialistes m’ont dit que ces symptômes pouvaient durer 3 ans et plus !
Personne n’a dit que les troubles et symptômes n’existaient pas. Ce qui est sérieusement remis en doute, c’est l’origine de ces troubles et symptômes. La crédibilité des « spécialistes » est sujette à caution depuis qu’on a vu des médecins aux multiples conflits d’intérêts prendre un abonnement sur les plateaux télé pour vanter les mérites d’un produit injectable qui aujourd’hui révèle des effets secondaires graves de façon massive dans la population.