Le paracétamol est recommandé chez les femmes enceintes pour les soulager en cas de douleur et fièvre. Ce médicament représente un danger. De plus, il pourrait avoir des effets indésirables sur le développement du fœtus, notamment de sexe masculin.
Problème sur la migration du testicule
Des experts internationaux recommandent donc plus de prudence dans la prescription de paracétamol pour les femmes enceintes. Dans un article paru dans la revue Nature Reviews Endocrinology, ils identifient plusieurs effets indésirables du médicament sur le développement du fœtus.
«Il est avéré que le paracétamol est un perturbateur endocrinien qui inhibe la production de testostérone», précise Shanna Swan, co-auteur et spécialiste de l’épidémiologie reproductive à New York. Le médicament pourrait d’ailleurs entraîner un trouble de la migration du testicule qui ne descend pas jusqu’à sa position normale.
Le paracétamol augmente les troubles du développement neurologique
Selon les auteurs, la prise de paracétamol pendant la grossesse augmente la survenue de troubles neuro-développementaux chez l’enfant :
- trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH),
- troubles du spectre autistique,
- retards de langage,
- QI diminué.
Effets indésirables en cas de fortes doses seulement
Les auteurs nuancent toutefois leur propos. « Il ne faut pas diaboliser le paracétamol« . En effet, les effets indésirables du paracétamol sont liés au dosage et à la durée du traitement, au-delà de 2 semaines. Ce médicament reste toujours indiqué, de manière ponctuelle, pour les femmes enceintes. De plus, le paracétamol indique toujours mieux que les anti-inflammatoires dont les effets délétères sur le fœtus sont connus.
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