Crise d’angoisse : les 7 erreurs à éviter ! Subir une crise d’angoisse est tellement atroce que nous cherchons à tout prix le moyen de l’éviter. Force est de constater que les solutions qui nous viennent à l’esprit ne font qu’amplifier ses manifestations douloureuses. Il est impératif de connaître les 7 erreurs à éviter pour se prendre en main et s’acheminer vers la guérison.
Sommaire :
Erreur n°2 : ne rien tenter pour les faire disparaître
Erreur n°3 : rôle de l’hyperventilation dans la crise d’angoisse.
Erreur n°4 : s’autocritiquer et obéir à sa petite voix
Erreur n°5 : ne se fier qu’aux médicaments pour soigner ses crises d’angoisses
Erreur n°6 : refuser d’affronter la panique
Erreur n°7 : Adopter des comportements de sécurité pour apaiser vos crises d’angoisses
Qu’est-ce qu’une crise d’angoisse ?
Les crises d’angoisse ne sont pas de notre faute, mais s’expliquent par un dysfonctionnement temporaire de notre cerveau. Comme nous ignorons les bonnes techniques pour calmer les bouffées anxiogènes, autant connaître les 7 erreurs pour les contrer efficacement.
Erreur n°1 : ne pas oser en parler
La première des erreurs est de nier les répercussions que les crises d’angoisse peuvent avoir sur votre quotidien. Beaucoup d’affections physiques ont trait à l’angoisse, tels l’eczéma ou les troubles cardiaques. Une fatigue chronique peut aussi vous fragiliser davantage.
Ainsi l’angoisse additionnée à la fréquence des crises peut avoir des retentissements sur votre vie professionnelle comme l’absence de motivation, d’énergie vitale, ou de fuite du milieu professionnel. L’incompréhension des proches ou des collègues de travail vous bloque dans l’envie de vous confier.
Chaque jour, vous pouvez ressentir un manque d’appétit, d’envie ou une baisse de libido. Il faut accepter l’idée que l’angoisse est un obstacle à l’épanouissement de soi-même et qu’il faut la traiter sans attendre. Heureusement, médecins et psychologues connaissent bien les symptômes des crises d’angoisse et sauront vous enseigner les 7 erreurs à éviter.
Une des 7 erreurs fréquentes à éviter lors d’une crise d’angoisse est de ne pas oser en parler autour de soi, car nous avons peur du regard des autres et peur d’être incompris.
Moins vous en parlez autour de vous, plus vous allez redoubler d’efforts pour masquer vos angoisses. L’anxiété va ensuite vous submerger et déclencher une crise de panique.
Erreur n°2 : ne rien tenter pour les faire disparaître
Chacun a vécu dans sa vie une crise d’angoisse temporaire, liée à un souci professionnel ou financier, à la maladie, etc. Quand le problème est réglé, les symptômes disparaissent aussitôt. Cependant, cette crise d’angoisse est différente d’une crise de panique qui peut survenir à tout moment et parfois sans raison.
Une crise de panique est une crise d’angoisse aiguë. Elle se caractérise par une peur intense et de la terreur, même si tout va bien pour vous. Elle se manifeste souvent subitement et atteint son paroxysme en dix minutes. Les crises de panique sont fréquemment accompagnées de signes physiques semblables à ceux d’une crise cardiaque.
Sous le regard des autres, la personne atteinte semble être en train de mourir. Le rythme cardiaque s’accélère, des palpitations apparaissent ainsi que des tremblements incontrôlables, des étourdissements, des vertiges ou une perte d’équilibre. Si vous êtes victime de ces symptômes, la peur de devenir fou ou de perdre le contrôle est obsédante. Des engourdissements ou des picotements parcourir votre corps.
Si vous ressentez ces signes avant-coureurs, vous représentez 2 ou 3% qui ont développé un trouble panique. C’est une peur de la peur de refaire d’autres crises. Inversement, une crise d’angoisse sans peur de la peur va vous laisser tranquille.
Obstacle psychologique de la faiblesse
On a honte de soi, on se compare aux autres, on se mure dans le silence et on se victimise. On instaure une distance entre les autres et nous, puisqu’on se sent différent.
Peu de gens angoissés arrivent à comprendre ce qu’il faut faire. Bien qu’ils soient normaux, personne ne leur a expliqué comme apprendre à gérer ses émotions.
Certains commencent le travail puis s’arrêtent en cours de route parce qu’ils n’obtiennent pas de résultats immédiats.
La dévalorisation par rapport aux autres est très présente. Ainsi, les gens anxieux ignorent les souffrances d’autrui qui va peut-être plus mal que nous.
C’est uniquement votre imagination qui vous entraîne sur une fausse piste. L’angoisse est synonyme de peur, et la peur fait partie intégrante de l’expérience humaine. Qui connaît l’expression de Benjamin Franklin, l’ancien Président des États-Unis : « La seule chose dont il faut avoir peur, c’est la peur. » Au lieu de se condamner à vivre comme une autruche qui cache sa tête dans le sable, réagissons !
Nous évoluons dans un monde qui nous pousse à rechercher toujours plus de perfection. Afin de survivre, nous devons nous accepter avec nos forces et nos faiblesses qui sont propres à notre condition humaine. On ne peut pas développer son estime de soi et avoir une vie épanouie sans connaitre ses forces et ses fragilités.
Obstacle psychologique de la culpabilité
La crise d’angoisse est un dysfonctionnement temporaire de votre cerveau qui représente des expériences physiques réelles, involontaires et terrifiantes. Votre corps les affronte sans s’y être préparé.
C’est pourquoi il ne faut pas écouter sa voix intérieure défaitiste. Délaissez ce genre d’autocritique négative. Ce comportement accentue graduellement votre angoisse. Apprenez vite les 7 erreurs à éviter pour soulager vos crises d’angoisse !
En effet, éprouver de la peur est une réaction adaptative de stress ou d’alarme. C’est l’ensemble des phénomènes résultant d’une exposition brutale à un stimulus vis-à-vis duquel votre corps est quantitativement et qualitativement non adapté. Cette phase précède les stades de résistance et d’épuisement si la stimulation dure longtemps.
C’est-à-dire que cette réaction primitive du cerveau reptilien s’empare du comportement et la capacité de raisonnement diminue pour garantir notre survie. Elle est aussi appelée « réponse combat-fuite » et elle a été détaillée par le psychologue Walter Bradford Cannon.
Parfois, il est possible que cette réponse de peur intense intervienne en absence de danger réel. C’est bien ce dysfonctionnement temporaire du cerveau qui est à l’origine de vos crises d’angoisse.
Cependant votre cerveau possède le superpouvoir de se transformer grâce à des stimulations ciblées qui répétées vont empêcher les crises d’angoisse. Le psychologue canadien Norman Doidge l’appelle la plasticité neuronale.
Obstacle psychologique de la folie
Abstenez-vous de rechercher sur internet les symptômes des maladies mentales ou sur les forums et les sites médicaux, lisez plutôt cet article. En plus, si vous n’obtenez pas de réponse satisfaisante à votre problème, votre cerveau va tourner en boucle pour trouver la solution. Vous allez vous fatiguer inutilement.
Cessez de chercher à comprendre les raisons de votre mal être, si cela est lié à votre enfance ou à votre hérédité. Continuer à ruminer est inefficace, mieux vaut passer à l’action ! Des petites actions quotidiennes chaque jour vont vous aider à aller mieux. Par exemple, au lieu d’aller dans un supermarché bondé le samedi après-midi, allez-y plutôt en semaine en heure creuse.
Vous pouvez même arriver à reprogrammer votre cerveau comme un ordinateur. Répétez comme un mantra que vous n’êtes pas fou et que vous allez persuader votre cerveau qu’il faut supprimer cette croyance.
Acceptez le fait de perdre le contrôle. Plus vous ouvrez la porte à vos crises d’angoisse, plus elles vont s’atténuer et vous laisser en paix avec le temps. Certes, ce n’est pas facile, cela demande de l’entraînement accompagné parfois d’un suivi thérapeutique.
Apprendre la relaxation permet d’éloigner cette idée de devenir fou. Les techniques de relaxation, comme le yoga, et la méditation sont particulièrement recommandées si vous souffrez de déréalisation. Plus la sensation de relaxation est intense, plus vous éradiquer les pensées négatives.
Les troubles anxieux selon la haute Autorité de santé concernent 15 % des adultes de 18 à 65 ans qui sont sujets à des crises d’angoisse sur une période de 12 mois. Certains forums d’entraide pour les crises d’angoisse comme le groupe Facebook Agorafolk sont dédiés à ces échanges.
Vous devez donc agir contre vos angoisses, en commençant par en parler puis en cherchant les sources de vos crises d’angoisse et enfin essayer de les traiters, sinon elles ne partiront pas !
Erreur n°3 : rôle de l’hyperventilation dans la crise d’angoisse.
L’hyperventilation occupe la troisième place dans la liste des 7 erreurs à éviter dans les crises d’angoisse. Elle représente une grosse erreur du point de vue médical. Au cours d’une crise d’angoisse, nous avons l’impression d’être privés d’air. Une sensation d’oppression et de suffocation déclenche l’hyperventilation.
Qu’est-ce que l’hyperventilation ?
C’est une augmentation de la fréquence respiratoire, qui provoque une respiration rapide conduisant à une élévation du nombre d’inspirations et d’expirations par minute.
- La respiration devient plus ample avec une augmentation du volume d’air normalement inspiré et expiré.
Lors d’un épisode d’ hyperventilation, l’accroissement du volume d’air inspiré et expiré dérange les échanges gazeux pulmonaires :
- l’apport brusque en oxygène dépasse les besoins métaboliques de l’organisme ;
- un important rejet de dioxyde de carbone occasionne une chute de la pression partielle de dioxyde de carbone qui se trouve dans le sang (hypocapnie).
Ce réflexe commun d’accentuer notre respiration pendant une crise d’angoisse, est une des 7 erreurs à éviter. L’hyperventilation aggrave les crises de panique liées à l’anxiété.
Une des causes de l’hyperventilation est la crise d’angoisse aiguë, mais ce n’est pas la seule. Elle se caractérise par une accélération de la vitesse de respiration, en relation souvent avec une situation de stress ou de panique.
Pendant la respiration, nous inspirons de l’oxygène et expirons du gaz carbonique(CO2). Le CO2 est considéré par l’organisme comme un déchet. Pourtant, si nous expirons trop vite, les taux de CO2 s’abaissent de la même façon dans le sang. Cela a pour conséquence de créer un déséquilibre dans le corps et d’occasionner plusieurs symptômes pénibles.
Qui est victime de l’hyperventilation ?
On distingue deux syndromes d’hyperventilation : aigu et chronique.
- Syndrome d’hyperventilation aigu
Les patients touchés par un syndrome d’hyperventilation présentent initialement une difficulté respiratoire (dyspnée) si intense qu’ils ont l’impression de suffoquer. Elle s’accompagne d’une surexcitation et d’un sentiment d’effroi. Le tableau clinique met en avant des symptômes physiologiques ou physiques tels qu’une douleur thoracique, des troubles de la sensibilité.
Ils se traduisent par des sensations de fourmillements ou de brûlures ou par une rigidité des doigts ou des bras. Une sensation passagère de malaise peut s’ajouter à ces manifestations, mais ne provoque pas à une perte de connaissance totale. Parfois ces deux symptômes sont associés.
La rigidité des doigts ou bras (tétanie) est due à un trouble de l’équilibre acido-basique du sang (hausse du pH). Cette alcalose respiratoire déclenche une diminution de la quantité de cholestérol en circulation dans le sang.
Le taux de calcium dans le sang (calcémie) est également anormalement bas. Pendant l’examen, les patients semblent anxieux et/ou avec une accélération du rythme respiratoire pendant l’examen du poumon.
- Syndrome d’hyperventilation chronique
Les patients affectés par un syndrome d’hyperventilation chronique manifestent de façon moins spectaculaire leurs symptômes. Ils peuvent soupirer profondément et fréquemment et ont couramment des symptômes somatiques non spécifiques.
Ces personnes ne connaissent pas leurs zones de confort et présentent des troubles de l’humeur, d’anxiété, un stress émotionnel. 6 à 10 % de la population est sujette régulièrement au syndrome chronique d’hyperventilation. Les femmes sont plus souvent affectées par ce trouble. L’hyperventilation touche aussi les enfants, les adultes et les personnes âgées, mais elle se remarque plus fréquemment entre 15 et 55 ans.
- Les principaux symptômes de l’hyperventilation
Les signes de l’hyperventilation sont assez vagues et peuvent parfois s’assimiler avec ceux d’une autre pathologie (l’asthme, par exemple).
Les symptômes les plus courants de l’hyperventilation sont :
- une respiration rapide et saccadée,
- des tremblements des mains ou des doigts,
- des Vertiges,
- de l’agitation,
- un sentiment de « flotter»,
- une sensation que l’on va s’évanouir,
- une vision trouble,
- des crampes musculaires,
- des palpitations,
- des douleurs thoraciques,
- une bouche sèche,
- un manque de concentration,
- un sentiment de fatigue,
- des flatulences.
Lors d’épisodes intenses, la personne touchée peut s’évanouir, manifester des contractions musculaires graves et une anomalie du rythme cardiaque. Les personnes prédisposées au syndrome chronique d’hyperventilation, présentent d’autres troubles comme :
- une toux sèche,
- une envie fréquente de bâiller,
- un essoufflement fréquent,
- une sensation de manquer d’air,
- une nécessité de prendre des respirations profondes, sans arriver à se remplir les poumons,
- une oppression thoracique.
Doit-on faire un diagnostic dans tous les cas ?
Il est inutile de consulter un médecin concernant des épisodes légers et rares d’hyperventilation. Toutefois, si les symptômes apparaissent souvent, s’accompagnent de douleurs, il est préférable de rencontrer un professionnel de la santé. Ce dernier réalisera un examen complet afin d’éliminer le risque de maladies graves (pulmonaires ou coronariennes). En l’absence d’explications des symptômes, c’est habituellement le syndrome d’hyperventilation qui en est la cause.
Existe-t-il des risques de complications ?
Les complications graves pouvant conduites au décès à cause de l’hyperventilation sont exceptionnelles. Toutefois, des chutes consécutives à des pertes de conscience peuvent occasionner des blessures graves. Il faut savoir que certaines personnes atteintes d’anxiété chronique peuvent aussi manifester des attaques de panique pendant les crises.
Comment traiter l’hyperventilation ?
Malheureusement, aucun traitement contre l’hyperventilation n’existe à l’heure actuelle. Du fait que cette manifestation spécifique peut être provoquée par de nombreux autres facteurs. Pendant une crise d’angoisse, il est urgent de calmer la personne stressée ou victime d’un accès de panique. Pour aider le malade à faire passer la crise, plusieurs méthodes ont prouvé leur efficacité.
La respiration dans un sac en papier permet de réabsorber le CO2 expulsé qui rééquilibre les taux sanguins. Cet exercice ne doit pas dépasser une dizaine de minutes. Il faut l’arrêter dès que l’on constate une amélioration. Cette technique n’est valable que lorsqu’on est sûr que l’hyperventilation n’est pas provoquée par une autre maladie plus grave.
Erreur n° 4 : S’autocritiquer et obéir à sa petite voix
- L‘autocritique est-elle un moteur ou un frein à la réussite personnelle ?
Cette question fait l’objet de recherches en psychologie et la désigne plutôt comme un frein. Une étude réalisée dans deux universités américaines explique que les personnes qui s’autocritiquent en permanence atteignent difficilement leurs objectifs.
Un échantillon a été constitué d’une centaine de personnes avec des objectifs à atteindre, comme un challenge professionnel, ou personnel. En même temps un autre groupe qui ne s’autocritique pas avec les mêmes problèmes à résoudre a été formé.
Le constat est sans appel. Le premier groupe montre moins de motivation que le deuxième à atteindre ses objectifs. Ces buts sont moins attachés à leur intérêt personnel. De plus, cette petite voix se fait porte-parole de la rumination et procrastination. Ainsi, plus l’autocritique est active, plus l’évolution et l’atteinte de l’objectif de la personne seront longues et hasardeuses.
L’autocritique est fortement liée à une grande famille de pathologies telles que les troubles du comportement alimentaire, la dépression et les troubles anxieux. Elle s’associe à des mécanismes ou des manifestations d’inhibition et de punition de soi qui mettent en péril ses objectifs.
Dès lors, des sentiments de tristesse, de dégoût et de découragement prédominent en permanence. L’autocritique est corrélée à la honte, au ressentiment d’être en dessous de ce qu’il faudrait être. Aussi d’être déficient et inadapté au monde qui vous entoure.
Alors que la culpabilité a pour fonction de s’autocorriger, la honte détruit l’estime de soi. En d’autres termes, ce sont des pensées destructrices qui mènent à des comportements d’autosabotage.
Trois méthodes pour faire taire cette petite voix
- Comprendre le sens des messages avec impartialité : ces pensées spontanées s’entremêlent avec d’autres informations, au rythme des évènements de la journée et des occupations propres. Il est alors capital de pouvoir se concentrer sur soi-même et d’écouter ce que l’on répète en boucle.
- Identifier le responsable du message : souvent, ces pensées sont étrangères à notre moi. Elles résultent de conflits vécus avec nos parents, fratrie, enseignants, conjoint. Ces impressions donnent une fausse image de soi-même. Parfois l’autohypnose est nécessaire pour mettre un nom sur le responsable de nos malheurs et de lui renvoyer l’ascenseur.
- Se montrer bienveillant envers soi-même : l’autocompassion est simplement le processus qui consiste à tourner la compassion vers l’intérieur. Nous sommes gentils et compréhensifs plutôt que de nous autocritiquer durement lorsque nous échouons. De même lorsque nous faisons des erreurs ou nous sentons maladroits. Nous nous soutenons et nous encourageons au lieu de nous juger durement lorsque des défis et des difficultés nous accablent.
ERREUR N° 5 : ne se fier qu’aux médicaments pour soigner les crises d’angoisse
Les médicaments peuvent être un outil efficace pour traiter les symptômes d’anxiété. Dans certaines situations, pour certains utilisateurs, c’est une solution de facilité qui apporte un grand soulagement. Principalement pour les destinataires qui ne manifestent aucun intérêt à s’intéresser à la psychothérapie.
Pourquoi choisir une thérapie alors qu’une simple ordonnance de votre médecin vous permet de continuer votre vie ? Seulement ce n’est pas si simple. Beaucoup de gens croient à tort ou à raison qu’ils peuvent obtenir toute l’aide nécessaire grâce aux médicaments. Ce qui fatalement leur occasionnera une grande déception
1. Les médicaments ne sont pas efficaces pour tout le monde
Certaines recherches montrent qu’une combinaison de médicaments et de thérapie est le traitement le plus efficace contre l’anxiété.
Pour commencer, tous les utilisateurs n’éprouvent pas un soulagement significatif en prenant des médicaments. D’habitude les médicaments ont pour fonction d’atténuer les symptômes d’anxiété. Pour chaque personne qui répond bien au traitement d’une façon spectaculaire aux médicaments, beaucoup d’autres ne ressentent qu’un soulagement partiel.
Il est normal que les gens testent un médicament après l’autre, à la recherche d’un remède miraculeux. Mais pour la plupart des gens, c’est un objectif illusoire.
Bien qu’une thérapie soit partiellement efficace, elle peut contribuer à la gestion des crises d’angoisse ou au rétablissement. De nombreuses recherches ont vérifié cette hypothèse. Les résultats d’une étude ont montré que les médicaments seuls sont moins efficaces que les médicaments combinés à une thérapie. D’autres études ont démontré des résultats semblables pour l’anxiété généralisée, l’agoraphobie et d’autres états anxieux.
2. De nombreuses personnes présentent une accoutumance aux anxiolytiques
Non seulement les médicaments ne sont pas toujours performants, mais au fil du temps, de nombreuses personnes présentent une accoutumance à la dose initiale prescrite par leur médecin. Ils constatent qu’ils doivent retourner chez leur médecin traitant pour faire réajuster leur traitement. Ce qui consiste à réclamer une dose de plus en plus élevée pour obtenir le même niveau d’apaisement. Cette observation s’applique à certains anxiolytiques et entraîne un risque de pharmacodépendance.
Par exemple, une classe de médicaments appelés benzodiazépines est prescrite par un bon nombre de médecins pour traiter l’anxiété. On y trouve des médicaments tels que Xanax, Clonopin, Ativan parmi beaucoup d’autres. Cette classe de drogues agit rapidement et incontestablement sur les symptômes d’anxiété, mais elle occasionne une forte dépendance.
3. Certains effets secondaires pénibles sont liés à la prise de médicaments
Suite à la prise de médicaments, la personne peut se sentir plus malade. En revanche, la thérapie, représente un risque très faible.
La prise de médicaments n’est pas sans risques et entraîne divers effets secondaires. Personne ne peut vous dire si vous ressentirez des effets secondaires d’un médicament jusqu’à ce que vous le testiez par vous-même. Les effets secondaires négatifs qui touchent certains patients peuvent empêcher toute amélioration qui est logiquement espérée. D’autre part, la thérapie contre l’anxiété est pratiquement sans danger et ses bénéfices sont réels au-delà du suivi du patient.
4. Les problèmes sous-jacents aux crises d’angoisse ne sont jamais résolus
La prise de médicaments endort la douleur émotionnelle et mentale et les problèmes sous-jacents ne sont jamais résolus.
Actuellement, vous pensez ne pas être concerné par ce problème. Les médicaments ont joué leur rôle et soulagé tous vos symptômes. Ils n’ont provoqué aucun effet secondaire et vous ne craignez pas les effets secondaires liés à son utilisation.
Les médicaments vous confortent dans l’idée que vous êtes capable de poursuivre normalement le cours de votre vie. Cependant, vous pourriez être déconcerté en acceptant le fait que les médicaments ne sont pas la meilleure solution pour vous. Cela s’explique de la façon suivante.
Quand les symptômes difficiles à supporter ont disparu, vous ne pensez plus à vous occuper des problèmes sous-jacents qui peuvent avoir créé vos symptômes. Les médicaments vous confortent dans l’évitement et l’incapacité à réfléchir à l’origine de vos préoccupations.
De quels moyens dispose un thérapeute qualifié pour vous aider ?
Un thérapeute qualifié qui connaît les 7 erreurs à éviter peut vous apprendre à gérer vos crises d’angoisses. Mais les médicaments ne peuvent pas le faire. Bien que les médicaments cachent les symptômes, la thérapie conduit à la conscience de soi, à la connaissance et au rétablissement possible.
1. Un thérapeute a pour rôle d’identifier la racine de votre anxiété.
Si vous connaissez la cause de vos crises d’angoisse, vous aurez toutes les cartes en main pour résoudre votre anxiété.
Votre anxiété émane de votre passé, d’expériences d’enfance, d’évènements traumatisants, de rituels négatifs dont vous n’êtes pas conscients. Nous sommes aussi confrontés en tant qu’être humain à des questions existentielles à un moment ou à un autre de notre vie.
Nos peurs ont pour principe de surgir dans notre existence quand nous sommes contraints d’affronter la réalité en face. Par exemple, la souffrance et la mort, la douleur de faire son deuil et devoir vivre seul. Le chagrin qui survient lorsque nous nous heurtons à des situations désespérées.
Vous ne percevrez pas la racine de votre anxiété, car vous n’avez pas encore appris les 7 erreurs à éviter. Un thérapeute sait poser les bonnes questions pour vous aider à découvrir ce qui déclenche vos crises d’angoisse. Il saura trouver comment votre anxiété a débuté en premier lieu. Soulever ces choses peut vous laisser entrevoir un véritable rétablissement.
2. Un thérapeute vous aide à croire en vos capacités à vous soigner
Un thérapeute vous encourage à trouver vos propres forces intérieures et à croire en votre propre capacité à accéder au changement. Actuellement, vous faites partie des patients qui se servent des anxiolytiques comme de béquilles sur lesquelles vous appuyer.
Associer la thérapie avec les médicaments vous aide à vous sentir responsable de votre vie, de vos actions et de votre avenir. En vous limitant à l’usage de médicaments, vous restez dépendant de quelque chose qui ne vous incite pas à progresser. La thérapie vous oblige à vous poser les bonnes questions et à trouver les bonnes réponses. Se prendre en charge de cette manière peut renforcer la confiance en soi et mener à une grande connaissance.
3. Un thérapeute vous invite à découvrir un sens à votre vie
Pour trouver le meilleur de vous-même, vous devez vous fixer des buts dans votre vie. Vous ne vous réduisez pas à votre anxiété. Peut-être au début, mais le sens de la thérapie est de vous montrer comme apprendre à gérer votre anxiété.
À un certain moment, vous aurez compris la cause de vos crises d’angoisse grâce aux 7 erreurs à éviter. Vous aurez acquis avec certitude un certain contrôle sur vos symptômes. La thérapie facile l’accès à un niveau de croissance encore plus élevé.
En principe, la thérapie ne s’arrête pas à la résolution de vos problèmes. Elle vous aide à dénicher votre meilleur potentiel. Peut-être que l’ignorance des 7 erreurs à éviter vous empêche de devenir qui vous voulez être. Une fois que vous savez comment gérer vos crises d’angoisse, la thérapie peut devenir un lieu sûr. Alors, vous élaborez une vision plus ample de l’existence envisagée et de la personne que vous aspirez à devenir.
Erreur n° 6 : refuser d’affronter la panique
Peu importe la nature des choses qui vous font peur, il existe 10 façons de vous aider à affronter vos peurs et angoisses quotidiennes. Ces conseils sur les 7 erreurs à éviter sont destinés aux personnes qui affrontent des crises d’angoisse.
Dix façons de combattre vos peurs
1. Accordez-vous du temps
Il est impossible d’avoir une vision claire des choses lorsque vous êtes submergé par un sentiment de peur ou l’anxiété. La première démarche à entreprendre consiste à s’accorder du temps afin de se calmer physiquement.
Sortez-vous du sentiment d’inquiétude pendant 15 minutes en faisant une promenade dans votre quartier, en préparant un gâteau ou en vous relaxant dans un bain.
2. Ressentir la panique sans chercher à s’en échapper
Si votre rythme cardiaque s’accélère ou que vous avez les mains moites, la meilleure chose à faire est de ne pas lutter inutilement. Ne bougez pas et ayant conscience de la panique sans essayer de vous y soustraire. Posez la paume de votre main sur votre ventre puis respirez à la fois lentement et profondément.
L’objectif est d’inciter l’esprit à s’accoutumer à affronter la panique, ce qui a pour but d’éliminer la peur de la peur.
3. Affrontez vos peurs
Se limiter à éviter les peurs ne fait que les rendre plus terrifiantes. Quelle que soit la nature de votre peur, si vous vous y exposez, elle devrait commencer à s’atténuer. Par exemple, si vous faites une crise d’angoisse en prenant un ascenseur, il est nécessaire de remonter dans un ascenseur dès le lendemain.
4. Imaginez la pire chose qui puisse vous arriver
Essayez de penser à une situation d’inconfort dans laquelle une chose horrible puisse arriver. Prenez l’hypothèse de ne pas connaître les 7 erreurs à éviter et d’avoir une crise cardiaque.
Ensuite, imaginez-vous en train de faire une crise cardiaque. Cette situation n’existe pas en réalité puisqu’elle ne se produit pas. Comprenez que votre peur est comme un boomerang, plus vous tenterez de l’éloigner de vous, plus elle reviendra avec force.
5. Cherchez des preuves auprès d’autres victimes d’anxiété
C’est une méthode efficace pour se frotter aux pensées effrayantes. Par exemple, si vous avez peur d’être coincé dans un embouteillage et de mourir étouffer, cherchez dans votre mémoire ! Vous avez beau vous creuser la cervelle, vous ne trouvez aucune preuve que ce soit déjà arrivé à quelqu’un. Que répondriez-vous à un ami sujet à une peur identique ?
6. N’essayez pas d’être parfait
Une vie sans stress n’existe pas. Cependant vous persistez à croire que votre vie doit être parfaite. Les mauvais jours remplis de déconvenues arriveront toujours sans que vous ne puissiez rien n’y changer. Il est utile d’avoir à l’esprit en permanence que la vie soit parfois chaotique.
7. Imaginez-vous dans un endroit sécurisant
Accordez-vous un moment de relaxation. Ensuite, fermez les yeux et imaginez un lieu sécurisant et serein. Par exemple, vous pouvez vous aider d’une photo de vacances sur laquelle vous marchez sur une plage ensoleillée. Ou bien, prenez en main un objet qui vous évoque un souvenir heureux comme un cadeau de fêtes des mères. Imprégnez-vous des sentiments positifs ressentis qui vont vous apaiser jusqu’à ce que vous soyez plus détendu.
8. Parlez-en à un thérapeute
Partager ses peurs comme expliquées dans les 7 erreurs à éviter, supprime en partie sa peur. Si vous n’arrivez pas à vous confier à un conjoint, un ami ou à un membre de votre famille, contactez la ligne d’écoute Psychom.
Vous pouvez aussi tenter une approche de thérapie cognitivo-comportementale en contactant L’Association française de Thérapie comportementale cognitive(AFTCC). Vous trouverez un thérapeute proche de chez vous qui saura vous aider.
Si vos peurs sont toujours présentes, consulter sans attendre votre médecin généraliste. Les médecins généralistes ont pour mission d’orienter les personnes vers des psychothérapeutes de confiance.
9. Revenez à l’essentiel
Beaucoup de gens deviennent dépendants de l’alcool ou des drogues pour se défaire eux-mêmes de leur anxiété. Pourtant cela a pour résultat d’aggraver les choses. Des remèdes simples fonctionnent bien dans ces circonstances comme dormir suffisamment, manger sainement et faire du sport.
10. Récompensez-vous avec un cadeau
Se faire plaisir est une étape à ne pas négliger dans les 7 erreurs à éviter. Lorsque vous avez réussi avec brio à faire face à votre pire cauchemar, récompensez-vous ! Par exemple, témoignez votre succès en vous gratifiant d’un petit cadeau qui symbolisera votre réussite.
Erreur N° 7 : Adopter des comportements de sécurité pour apaiser vos crises d’angoisse
Quand vous croisez la route d’un animal dangereux, que faites-vous ? Dans la plupart des cas, vous prenez vos jambes à votre cou. En deuxième hypothèse, vous vous défendrez contre l’animal si vous n’avez pas d’autres solutions pour vous en sortir. En dernier lieu, vous resterez immobile en espérant que l’animal ne nous remarquera pas ou passera son chemin.
Ce comportement étant fréquent à l’époque préhistorique lorsque les humains côtoyaient des animaux prédateurs. Aujourd’hui, vous vivez dans une jungle humaine avec vos concitoyens qui possèdent des opinions et des jugements différents des vôtres. Pour une personne qui ne connaît pas les 7 erreurs à éviter dans les crises d’angoisse, le monde est dangereux.
Jouer dans un périmètre sécurisé
Rien de moins étonnant pour des personnes anxieuses de chercher à éviter ces situations sociales. Elles cherchent à s’échapper par tous les moyens possibles pour ne pas attirer le regard critique des autres. Ces comportements spécifiques sont désignés comme comportements de sécurité.
Ils sont adoptés en réponse à des pensées provenant de croyances qui transmettent des signaux de danger au destinataire. L’acceptation de ces comportements de sécurité sert à confirmer que les situations sociales qu’évitent et fuient les gens anxieux sont dangereuses. De plus, leur utilisation renforce la certitude que l’on serait à risque s’il n’y avait pas d’adoption de comportements de sécurité.
Les comportements de sécurité facilitent la vie des gens anxieux par moment. À long terme, les individus se retrouvent piégés dans cette attitude d’évitement qui les empêche de vivre pleinement leur vie. En effet, les individus socialement anxieux sont insatisfaits en permanence envers eux-mêmes et envers leur existence.
Les comportements de sécurité représentent une opportunité à court terme, au détriment d’un inconfort qui s’étend sur le long terme. Les comportements qui les sécurisent les empêchent de vérifier qu’autrui ne porte pas de jugement envers eux. De même, ceux qui émettent un jugement ne sont pas des personnes dangereuses. Il n’y aura pas de conséquences fâcheuses.
Les personnes anxieuses qui ignorent les 7 erreurs à éviter n’apprennent jamais qu’elles peuvent résister à des jugements. Même si les critiques sont perçues comme injustes, elles peuvent aussi être vues comme constructives et bénéfiques.
Liste des comportements de sécurité couramment utilisés
- Choisir une place en société qui permet à la personne de s’échapper à une surveillance excessive (par exemple, aller s’asseoir au fond d’une salle).
- Occuper des rôles secondaires en société afin de ne pas avoir à se mettre en avant ou intervenir (par exemple, s’occuper du repas).
- Fuir le contact visuel pour éviter tout échange ou être remarqué par les autres.
- Sur travailler les présentations ou les réunions pour s’assurer qu’aucun jugement négatif ne sera porté.
- Imaginer les conversations avant qu’elles n’aient lieu et scénariser leur contenu pendant une conversation.
- Se faire épauler par un proche de sorte que la responsabilité de l’engagement social soit limitée et que la surveillance soit amoindrie.
- Se réfugier derrière l’utilisation d’un ordinateur pendant les interactions sociales pour limiter les contacts.
- Boire de l’alcool, prendre des stupéfiants pour réduire l’anxiété.
- Refuser les invitations à la plupart des évènements sociaux afin d’éviter les situations sociales qui augmentent l’anxiété.
- Se dissimuler sous des vêtements neutres en public pour éviter l’attention.
- Intervenir rapidement lors d’une réunion pour se dégager au plus vite du contexte stressant.
- Inonder de questions l’autre personne à qui vous parlez pour ne pas vous concentrer sur vous-même.
- Se comporter et apparaître de la façon la plus irréprochable possible.
- Se montrer agréable et rester sans rien faire au risque de déplaire
Se libérer des comportements de sécurité avec la thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Les comportements de sécurité représentent les parents protecteurs qui donnent la main à leur enfant pour traverser la route. L’enfant apprend malgré lui que la circulation routière est dangereuse. L’auteur d’un jugement est perçu par la personne anxieuse comme la route qu’il vaut mieux éviter.
L’unique façon pour un enfant d’apprendre à traverser la route en toute sécurité et de procéder par étapes. De même, la personne sujette aux crises d’angoisse apprendra les 7 erreurs à éviter pour se tranquilliser.
C’est là qu’il serait intéressant de contacter un thérapeute cognitivo-comportemental (TCC). Le thérapeute construira avec le client une hiérarchie des situations socialement anxieuses qui s’échelonnent du moins au plus difficile. Le soignant se base sur l’évaluation liée à la détresse attribuée à chaque situation. Le thérapeute accompagne ensuite son patient qui aborde ces situations tout en abandonnant les comportements de sécurité par étapes.