Un rapport de l’Institut Montaigne propose d’augmenter la taxe des produits sucrés. Le but de cette taxe : aider les familles les plus modestes à acheter des fruits et légumes.
Augmenter la taxe à 20% sur le sucre
Augmenter la taxe pour les produits les plus sucrée de 5,5% à 20 % pour financer un chèque « fruits et légumes » : c’est la proposition du rapport de l’Institut Montaigne. Ce rapport est co-signé par trois PDG français : Coopérative U, BEL (Babybel, La Vache qui rit, Pom’Potes) et Sodexo.
Biscuits sucrés, chocolats et sodas
Ces trois entreprises estiment qu’une augmentation de la TVA pourrait aider les familles modestes à se tourner vers des produits alimentaires plus sains. Les produits visés par l’augmentation de la TVA sont : les confiseries, les chocolats, les biscuits sucrés, les céréales sucrées, les pâtes à tartiner, les viennoiseries et les pâtisseries industrielles. En plus de cette augmentation de la TVA, ils proposent une autre « taxe sur les sucres ».
1,2 milliard d’euros de recettes pour des chèques alimentaires
L’augmentation de la TVA et cette taxe sur les sucres rapporteraient respectivement 1,2 milliard et 560 millions d’euros par an. Cette envelopper servirait à financer un chèque alimentaire de 30 euros par mois pour les 4 millions de Français les plus modestes. Un chèque consacré à l’achat des «quatre portions de fruits et légumes par jour», précise le rapport. Ce chèque serait instaurer de manière «temporaire, jusqu’en 2027».
Alimentation trop calorique et trop sucrée
L’Institut Montaigne constate une «hausse préoccupante des choix alimentaires déséquilibrés». L’alimentation des Français est de plus en plus tournée vers des produits transformés, trop sucrés et trop caloriques. De l’autre côté, la consommation de fruits et légumes reste «insuffisante».