Introduction
L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) se définit par un rétrécissement du calibre des artères des membres inférieurs, entraînant des symptômes à la fois douloureux et cardiovasculaires. Il s’agit d’une maladie grave avec une réduction de 10 ans de l’espérance de vie lorsqu’elle est avancée.
La diminution du calibre de ces artères est la conséquence de la formation de plaques d’athérome : débris cellulaires, et accumulation de cholestérol.
La gravité de l’artériopathie oblitérante tient dans le fait que la maladie soit indolore. Le malade ne ressent pas qu’il est atteint par cette maladie.
La diminution du diamètre de l’artère entraine un trouble de la vascularisation des tissus.
Les premiers signes apparaissent lorsque la maladie est très avancée.
5% des personnes âgées sont touchées par cette maladie.
La Classification de Leriche et Fontaine permet de stadifier l’atteinte du patient :
Stade 1 : asymptomatique
Le Stade 2 : claudication intermittente
Et le Stade 3 : douleur de repos
Stade 4 : troubles tropiques
Les causes de l’Artériopathie oblitérante des membres inférieurs
- L’athérome dans 90% des cas.
- Tabac,
- Diabète,
- Hypertension artérielle,
- Dyslipidémie
- Sédentarité
Clinique de l’Artériopathie oblitérante des membres inférieurs
La plupart du temps le patient est asymptomatique, c’est-à-dire sans symptôme. Chez les patients symptomatique, on remarque une claudication intermittente d’effort (appelée aussi ischémie d’effort). Le patient décrit une douleur à type de crampe, de survenue progressive à la marche, toujours dans le même territoire musculaire précis, cette douleur oblige le patient à s’arrêter après la même distance.
On retrouve ces douleurs souvent au niveau du mollet ou de la cuisse.
Lors de l’examen clinique le pied du patient peut être de couleur normale, pâle ou cyanosé. L’objectif est de rechercher les troubles trophiques (qui concerne la nutrition des tissus ). Comme la peau est alors mince, fragile, on observe une perte de pilosité. La palpation des pouls est souvent difficile, la température du pied est froide. On recherche un souffle à l’auscultation.
L’Index de pression systolique est l’élément clé du diagnostic : il permet au médecin de montrer une diminution du flux vasculaire en périphérique.
Examens complémentaires
- Bilan des facteurs de risque :
La gycémie à jeun,
Le bilan lipidique,
La microalbuminurie. - L’Echo-Doppler à la recherche de lésions vasculaires.
- Le test de marche sur tapis roulant
En savoir plus :
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