Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative après Alzheimer. Elle est souvent diagnostiquée quand 50 à 70% des neurones à dopamine sont déjà détruits. Trois symptômes permettent d’identifier la maladie en amont. Les voici.
Évolution lente et peu visible
La maladie de Parkinson touche environ 200.000 personnes en France. 25.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. L’âge moyen de survenue est entre 85 et 89 ans. «La maladie de Parkinson résulte d’une dégénérescence progressive des neurones à dopamine au niveau cérébral», explique l’Inserm. Il s’agit d’une maladie chronique dont l’évolution est lente. En effet, «la phase préclinique de la maladie, avant l’apparition des premiers symptômes, dure probablement plusieurs années».
1.La motricité fine touchée en premier
La maladie de Parkinson se caractérise par un trouble moteur, celui de l’akinésie. Il s’agit d’une lenteur dans les mouvements précis comme l’écriture mais aussi «une marche lente et hésitante ou des difficultés à se retourner dans son lit», souligne l’Inserm.
2.Fatigue musculaire et tremblements
Avant même son diagnostic, la personne se plaint d’intense fatigue musculaire dès le réveil. Parkinson provoque aussi des symptômes aux jambes. Quant aux tremblements, ils ne sont pas systématiques. S’ils ont lieu, il s’agit de tremblements incontrôlés au repos.
3.Dépression dans un quart des cas
Un quart des malades souffriraient de dépression dès le début de la maladie. Un symptôme pris de plus en plus au sérieux par le corps médical comme précurseur de la maladie. Les troubles du sommeil, la perte d’odorat, les difficultés de concentration sont aussi associés à la maladie. La Fondation pour la recherche médicale estime que chaque malade présente ainsi une quinzaine de symptômes tous types confondus. La vie d’un patient est alors compliquée surtout en phase finale de la maladie de Parkinson. De plus, il faut savoir que parkinson peut entrainer des décès indirectement.