Pandémie ou non, vous avez réussi à maintenir votre séance de sport quotidienne. A tel point que vous ne pouvez plus vous en passer. Quand le sport devient une addiction, c’est la bigorexie. On vous en dit plus.
Les signes qui montrent que vous êtes accro
Pratiquer tous les jours une activité physique, que l’on soit amateur ou professionnel ne signifie pas pour autant souffrir de bigorexie. Les signes qui doivent alerter d’une addiction au sport sont :
- La frustration s’installe si vous n’avez pas votre « dose » de sport.
- Vous augmentez continuellement la durée et/ou l’intensité de votre séance.
- Vous êtes incapable d’arrêter même blessé.
- Votre séance de sport est davantage un besoin qu’un plaisir.
- Vous préférez votre séance d’entraînement à un moment partagé en famille ou entre amis.
- Votre vie est complètement organisée autour des activités sportives.
- En cas d’arrêt forcé ou d’impossibilité de réaliser votre séance, vous êtes irritable et angoissé, « en manque ».
Quels sont les risques pour ces accros au sport ?
Les conséquences de cette addiction au sport sont à la fois physiques, psychiques et sociales. Les risques les plus évidents sont ceux des blessures : micro-fractures, déchirements musculaires, etc. Psychologiquement, la personne accro au sport va développer une obsession pour son poids, son physique et ses performances.
Retentissement sur la vie sociale
Mais ce n’est pas tant la quantité de sport qui indique une addiction que son retentissement sur la vie personnelle, professionnelle et sociale. Une personne qui souffre de bigorexie s’isole petit à petit pour car elle donne la priorité à ses séances de sport. Un isolement social s’installe progressivement avec des cas d’absentéisme au travail.
Si la personne ne peut plus pratiquer, les médecins observent des symptômes dépressifs. Enfin, dernier risque associé à la bigorexie : les troubles alimentaires, dans l’optique de « tout » contrôler.
Qui voir en cas de bigorexie ?
Aujourd’hui, l’addiction au sport est de plus en plus connue par le corps médical. Le premier pas est d’en parler à son médecin traitant qui pourra vous orienter vers un médecin addictologue, vers un confrère psychiatre ou vers un psychologue. Une prise en charge globale et une thérapie comportementale et cognitive permet de soigner la bigorexie.
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2 commentaires
Tout à fait, il faut supprimer le sport.
C’est bien trop dangereux.
Et en plus en sortant, on peut attraper le Covid….
Le sport c’est la santé à bonne dose bien sûr mais certainement pas dangereux !!!