Après une crise cardiaque, on a tendance à s’économiser pour ne pas brusquer le cœur. Une étude vient bousculer cette idée reçue. Les chercheurs affirment qu’une vie sexuelle active permet de consolider le taux de survie sur le long terme. Car, comme tout activité physique, l’activité sexuelle est bénéfique physiquement comme moralement.
40 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque chaque année en France. Les personnes qui survivent se remettent petit à petit. Elles prennent soin de ne pas « forcer » leur cœur en écartant toute stimulation inutile. Pourtant, certaines stimulations sont bénéfiques rapportent les chercheurs l’université de Tel Aviv, en Israël. Ils font allusion à l’activité sexuelle, bénéfique physiquement comme moralement après une crise cardiaque. Les résultats de leur étude ont été publiés dans l’European Journal of Preventive Cardiology, revue de la Société européenne de cardiologie.
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La sexualité, marqueur de bien-être
« La sexualité et l’activité sexuelle sont des marqueurs du bien-être », assure le professeur Yariv Gerber, auteur principal de l’étude. « La reprise de l’activité sexuelle peu de temps après une crise cardiaque peut faire partie de la perception de soi en tant que personne saine, fonctionnelle, jeune et énergique », ajoute-t-il. Ainsi, le retour à des niveaux habituels d’une activité sexuelle est associé à une survie sur le long terme.
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Un suivi sur 22 ans
L’étude a porté sur 495 patients, sexuellement actifs, âgés de 65 ans ou moins qui ont été hospitalisés pour une première crise cardiaque. L’âge moyen était de 53 ans et 90% des participants étaient des hommes. Les chercheurs ont collecté des informations concernant la fréquence des relations sexuelles. Ensuite, ils ont différencié deux groupes : les personnes qui s’étaient abstenues de toute activité sexuelle (47 %) et celles qui l’avait maintenue (53%).
L’étude s’est poursuivie sur 22 années. 211 patients sont décédés sur cette période. En comparant le risque de décès entre les deux groupes, les enquêteurs ont constaté que l’augmentation de la fréquence de l’activité sexuelle au cours des six premiers mois suivant une crise cardiaque était associé à un risque de décès 35% inférieur.
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2 commentaires
Le tout n’est pas de vouloir c’est de pouvoir
IL EUT ETE UTILE POUR LES PATIENTS DE DONNER LA OU LES MOLECULES SUSCEPTIBLES D’INTERAGIR AVEC LE SIDENAFIL.