Selon une équipe de Harvard, les patients Covid-long ont développé un « réservoir à virus » dans leur intestin. En quoi cette découverte peut changer la vie des patients ? On fait le point.
Spike, plasma et réservoir à virus
L’équipe du docteur David R. Watt, de l’école de médecine de Harvard, a identifié la protéine Spike du coronavirus dans le plasma de deux tiers de patients atteints de Covid long. Cela soutient l’hypothèse qu’un réservoir de virus actifs persiste dans le corps. Ces résultats ont fait l’objet d’une prépublication scientifique sur le portail MedRxiv. L’étude a porté 31 personnes (dont 3à femmes) qui ont reçu un diagnostic de Covid-long.
Des poumons à l’intestin
Les conclusions de l’école de médecine de Harvard confirment de précédentes études sur le lien entre l’intestin et le virus. Ainsi, une précédente étude de l’université de Stanford avait observé des traces de virus « fantôme » de la Covid-19 dans l’intestin et non pas au niveau des voies respiratoires.
Espoir de traitement
Cette étude permet de relancer l’espoir d’un diagnostic plus fiable du Covid-long grâce à une simple prise de sang. De plus, cette découverte donne aux chercheurs des pistes pour un traitement contre le Covid-long.
Un commentaire
Exact. Je ne sais qui écrit ces textes, mais il y a de quoi faire…on devrait leur proposer notre aide !