Les rides sont-elles un bon indicateur de vieillissement d’un individu ? En effet, le vieillissement dépend de différents facteurs et ses effets diffèrent d’une personne à l’autre. Mais à quel âge commence-t-on à vieillir selon la science ? On vous répond !
Le phénomène de sénescence
Selon les scientifiques, le vieillissement commence lorsque les cellules ne peuvent plus fonctionner correctement. Ce processus biologique est appelé : la sénescence.
La sénescence est un phénomène progressif qui dépend de notre génome et de notre qualité de vie. Elle est souvent associée à des altérations cellulaires, moléculaires et physiologiques qui entraînent une diminution de la fonction des tissus et des organes.
Alors, à quel âge commence-t-on à vieillir ?
Plusieurs études scientifiques expliquent que la sénescence commence à partir de 20 ans (ou 30 ans). Une étude parue dans le journal Nature Medicine a révélé que les premiers signes du vieillissement du sang pouvaient apparaître dès l’âge de 34 ans.
Une autre étude publiée par l’université de Cambridge, affirme que le cerveau commence à se détériorer dès l’âge de 30 ans.
Les scientifiques ont aussi mesuré l’âge biologique des individus en se basant sur la longueur de leurs télomères : l’extrémité des chromosomes qui se raccourcit avec l’âge. Cela confirme que le phénomène de vieillissement commence donc avant l’apparition des premières rides…
Après 30 ans, les organes entament un déclin progressif
Le bon fonctionnement de nos organes dépend grandement du bon fonctionnement des cellules qui composent leurs tissus.
La plupart des cellules se renouvellent, et certaines meurent et ne sont pas remplacées. De ce fait, un nombre de cellules diminue considérablement à mesure que le corps vieillit.
Quand le nombre de cellules devient faible, l’organe ne peut plus assurer sa fonction comme il faut. Ainsi, la plupart des organes fonctionnent moins bien avec l’âge.
Néanmoins, certains organes ne doivent pas perdre un grand nombre de cellules, tel que cerveau. Des pertes importantes surviennent principalement chez les personnes qui ont eu un accident vasculaire cérébral ou qui sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.