La France fait face à plusieurs difficultés d’approvisionnement pour les médicaments, notamment le doliprane pour enfants et l’antibiotique amoxicilline. Comment la situation va-t-elle évoluer dans les prochains mois ?
3.0000 médicaments en flux tendu
Deux médicaments « grand public » manquent en pharmacies : les formes pédiatriques du doliprane et de l’amoxicilline (antibiotique). Mais d’autres médicaments sont en flux tendu, y compris des médicaments contre le cancer ou contre les troubles cardiaques. En tout, plus de 3000 traitements sont en flux tendu selon l’Agence du médicament (ANSM). «Toutes les classes de médicaments sont concernées par les ruptures de stock ou tensions d’approvisionnement, mais trois classes parmi les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) sont plus particulièrement exposées : les anti-infectieux, les médicaments du système nerveux et les médicaments du système cardiovasculaire », précise l’ANSM.
Rupture à cause de la triple épidémie
La triple épidémie (grippe, bronchiolite, Covid-19) de cet hiver a accentué les pénuries de médicaments, sans compter la vague de Covid qui a fait vaciller la production de paracétamol en Chine en décembre dernier. Cependant, l’Agence du médicament note que ces pénuries « étaient déjà présentes avant même les années Covid».
Les prochains mois s’annoncent meilleurs
«Tout devrait rentrer dans l’ordre d’ici à la fin de l’hiver, d’ici un mois» assure une source gouvernementale à TF1info. «La situation va se résorber au fur et à mesure», rassure l’ANSM sans donner de délai précis. Les autorités sanitaires ont récupéré des doses d’amoxicilline, « graduellement livrées du côté des pharmacies», ajoute l’Agence du médicament. Pour pallier le manque de la forme pédiatrique de cet antibiotique, plusieurs pharmacies ont été autorisées à produire ce médicament.
Obligations des laboratoires pharmaceutiques
«Depuis le 1er septembre 2021, les laboratoires pharmaceutiques ont l’obligation de constituer un stock de sécurité minimal de deux mois pour tous les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) destinés aux patients français» rappelle TF1info. D’autre part, le ministre de la Santé, François Braun, avait annoncé la relocalisation de certaines usines de médicaments en France comme le paracétamol.
Un commentaire
bonjour ,j’ai simplement une constatation à faire ,si pendant la pandémie,les patients avaient été traités pour leur affection ,les médecins n’auraient pas prescrit à qui mieux mieux du paracétamol,et ils avaient reçu cette consigne !!!!. c’est honteux ,il en découle de ces pratiques qui donnent des ordres à tout le monde ,un écoeurement des médecins , à exercer cette profession avec dévotion.Ils travaillent ,sans conviction ,car n’ont aucune reconnaissance,et aucune initiative,de ce fait ne vous étonnez pas s’ils sont en grève ! pour demander plus de rémunération,et le problème est plus grave encore , à vous de trouver .