L’Agence nationale des fréquences a épinglé plus de 40 modèles de smartphones à cause d’un dépassement des seuils autorisés d’ondes électromagnétiques. On fait le point.
4G, 5G, Wifi : un cocktail néfaste
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) avait interdit en septembre la vente des iPhone12 en France car il dépassait les autorisés d’ondes électromagnétiques. Après une mise à jour, les smartphones ont pu de nouveau être commercialisés. L’Agence national des fréquence souhaite pointer du doigt le cocktail néfaste pour la santé que peuvent créer plusieurs ondes utilisées en même temps, comme la 4G, la 5G, le Wifi ou encore le Bluetooth.
44 smartphones épinglés pour des ondes trop puissantes
Le problème de l’iPhone 12 n’est pas isolé. Radio France vient de révéler une large enquête de l’ANFR qui épingle d’autres téléphones pour les mêmes raisons. «Depuis 2017, 44 téléphones ont également été jugés non conformes à la suite de tests DAS réalisés par l’ANFR», a dévoilé une ingénieure à Franceinfo. «Dans 36 cas, le fabricant a fait une mise à jour pour remettre en conformité son téléphone», a expliqué l’ingénieure à la radio d’informations.
Quels sont les modèles de téléphone épinglés ?
Plusieurs marques ont rappelé leurs téléphones ou fait une mise à jour : Alcatel, Wiko, Huawei, Xiaomi, ou encore Samsung et Motorola. Deux smartphones ont été purement et simplement retirés du marché : le Simplicity V27 de la marque Emporia et le Doogee S88 PLUS.
Quel risque pour la santé ?
Actuellement, en France, seul le risque thermique est reconnu comme conséquences des ondes électromagnétiques par les autorités sanitaires. Mais le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé les radiofréquences comme «cancérogène possible». Une utilisation prolongée des smartphones exposent à d’autres risques pour la santé, en perturbant le sommeil ou les facultés de concentration.