Dans un avis publié le 16 décembre, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) met en garde contre les huiles essentielles issues des feuilles de Melaleuca, une plante de la famille des myrtes. Bien que vantées pour leurs propriétés antimicrobiennes, certains pays européens les déconseillent en raison de leurs potentiels effets neurotoxiques.
Des substances présentes dans certains compléments alimentaires
De nombreux compléments alimentaires contiennent ces huiles essentielles d’arbre à thé, de niaouli ou de cajeput. Toutefois, certains consommateurs en détournent l’usage pour en faire des traitements contre les angines ou les sinusites.
L’Anses a donc été saisie pour étudier les risques associés à leur ingestion. Elle confirme « qu’en l’état actuel des connaissances », l’absorption de ces composés pouvait présenter « des risques neurologiques, cancérigènes, génotoxiques et potentiellement reprotoxiques ».
Tout dépend en réalité du nombre de gouttes consommées, de leur composition exacte, de leur taille ou encore du poids du consommateur.
Des recommandations pour une meilleure utilisation des huiles essentielles
Concernant les huiles d’arbre à thé, l’Anses recommande aux opérateurs de « déterminer le nombre de gouttes maximal à consommer par jour ». Elle leur demande ainsi de prendre en compte la taille des gouttes et le poids du consommateur. L’agence rappelle aussi que ces huiles doivent rester conservées au frais et dans l’obscurité.
Pour l’Anses, la consommation d’huiles essentielles de niaouli et de cajeput par voie orale doit aussi demeurer interdite aux enfants de moins de 30 mois et à ceux ayant des antécédents d’épilepsie ou de convulsions fébriles.
Enfin, l’Anses déconseille l’ingestion de ces trois huiles essentielles aux enfants ainsi qu’aux femmes enceintes et allaitantes. Elle rappelle en outre que les compléments alimentaires ne sont pas des médicaments. La pertinence d’en consommer doit être toujours discutée avec un professionnel de santé.
Source : « Compléments alimentaires contenant des huiles essentielles d’arbre à thé, de niaouli et de cajeput. Leur consommation sans précaution peut présenter des risques », avis de l’Anses, 16 décembre.
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2 commentaires
Comme beaucoup d’autres substances, par exemple la digitaline, les huiles essentielles, qui peuvent présenter des vertus thérapeutiques à faible dose, sont aussi des poisons.
La fabrication et la distribution de ces produits devraient être encadrées, au même titre que les substances des listes I et II de pharmacologie.
Il y a trop de Diafoirus qui préconisent à leurs proches ou à eux-mêmes des huiles essentielles, sans savoir que le respect des doses est primordial.
Bonjour
je vous informe que les réglementations sur la fabrication et la distribution des huiles essentielle En France mais certains produits de complément alimentaire vienne de Chine par le biais de notre site « AMAZON » qui travaille avec des pharmacies sans surveillance et de Professionnel dans ses pays vue qu’il n’ont pas les réglementations que nous avons et aucune traçabilité de ses laboratoires qui distillent et la Fabrication
après il y a des personnes qui utilisent les Huiles essentielles ne connaissant aucune règle de dose a donner et de sécurité
En tant que conseiller je ne donne jamais d’huiles essentielles a des nourrissons et allant a des enfants de moins 12 ans environ sur Avis Médical sur les personnes enceintes aussi il peuvent avoir des complications et toutes personnes qui a un traitement ou pathologies graves je conseille les personnes de demander les conséquences des huiles essentielles a des Pharmaciens ou professionnel compétents