Depuis plusieurs jours, la France connait un épisode de pollution à particules fines. Ces particules fines sont dangereuses pour votre santé à la fois à court terme et à long terme. On vous explique.
Lien entre pollution et épisode de grippe/Covid
C’est l’association Respire qui interpelle les autorités publiques sur France info.. «Il y a eu un gros pic de pollution fin novembre début décembre, on n’a rien vu. Il n’y a eu aucune mesure de prise et derrière, il y a eu un pic de grippe, Covid et bronchiolite », développe Tony Renucci. Il est directeur de l’association Respire.
Beau temps, sans vent : parfait pour la pollution
La météo influe sur l’intensité des épisodes de pollution. Le beau temps et l’absence de vent permettent aux particules fines de rester plus longtemps en suspension dans l’air. Elles irritent ainsi plus longtemps le système respiratoire. Cette irritation rend plus vulnérable l’organisme aux virus respiratoires, comme la grippe ou le Covid.
Villes d’Europe polluées et Covid
En août 2022 Jean-Baptiste Renard, chercheur au CNRS a démontré que les endroits les plus pollués en Europe sont aussi ceux qui ont connu le plus de cas de Covid ou la plus forte mortalité pendant la pandémie. Ses recherches ont été menées pendant deux ans, de 2020 à 2022, dans une trentaine de villes en Europe.
Pollution et cancers
Au-delà des maladies respiratoires, l’exposition aux particules fines, «contribue au développement de maladies chroniques telles que des maladies cardiovasculaires, respiratoires ou encore neurologiques, et des cancers», souligne Santé publique France. D’ailleurs, une étude de 2022 a démontré le lien entre la pollution aux particules fines et le risque de cancer du poumon. «Le risque de cancer du poumon augmente de 16 % à chaque hausse d’un microgramme de PM2,5 dans l’air», constate ActuEnvironnement.
Source : CNRS