C’était une mesure de précaution au début de la pandémie : aérer les courses ou désinfecter les emballages plastiques. Faut-il se méfier du virus sur les aliments et emballages ? Quel est le risque réel ?
Pommes, fromages, charcuterie : la présence du virus testée partout
L’Agence de sécurité alimentaire britannique, la Food Standards Agency a voulu évaluer la présence du virus du Covid sur les aliments et emballages alimentaires. Les scientifiques ont cherché des traces du Covid sur :
- des légumes vendus en vrac et sans emballage (brocolis, poivrons, pommes, framboises…),
- des produits frais (fromage, viennoiseries),
- des emballages (barquettes, bouteilles en plastique, canettes en aluminium, cartons de boissons…).
La charcuterie héberge longtemps le virus
Le virus a survécu plusieurs jours sur le fromage de type cheddar et le jambon acheté à la coupe. Mais c’est surtout sur la charcuterie que le virus se plait, observe les scientifiques. Ils citent une précédente étude qui a démontré la survie du covid pendant 231 jours sur de la charcuterie transformée (bacon et jambon). «Ces types d’articles de charcuterie ont une teneur élevée en graisses saturées, en protéines et en humidité, ce qui pourrait prolonger l’infectivité potentielle du SRAS-CoV-2», expliquent-ils.
Le virus ne reste pas longtemps sur les fruits ni sur le pain
Sur les fruits, le virus disparait rapidement : dans les 60 minutes qui suivent la contamination. Les scientifiques britanniques pointent le rôle protecteurs des flavonoïdes, naturellement présents sur les pommes par exemple. De même, le Covid ne tient pas résidence longtemps sur le pain. Les niveaux de Sars-CoV-2 mesurés baissent de plus de 90% en un jour, rassurent les scientifiques. Idem sur les viennoiseries où le Covid-19 chute de 99% en 16 à 24 heures.
Faut-il se méfier des emballages alimentaires ?
En 24 heures, la présence du virus du Covid baisse significativement sur les emballages alimentaires. Par ailleurs, le risque d’être contaminé par le virus via un aliment ou une emballage alimentaire est relativement faible comparé à d’autres sources d’infection, soulignent les scientifiques. L’Agence de sécurité alimentaire britannique écrit qu’il «faut être malchanceux » pour être contaminé de cette manière.
2 commentaires
Est-ce que cette étude a comparé avec la survie d’autres germes et la dangerosité de ces germes ? Bien d’accord avec « François », la démocratie, si elle existe encore un peu, est en grand danger.
Un détail quand-même pour nos technocrates s’ils connaissent un peu l’histoire du 20ème siècle: il n’y aura jamais 100% de masses soumises et silencieuses, et dans ce domaine l’initiative n’a jamais dépendu du plus grand nombre. À un moment donné, ces technocrates devraient écouter le nombre plus réduit de gens sensés et intelligents s’ils ne veulent pas aller « dans le mur ».
La démocratie n’est pas plus en danger qu’avant, elle est aussi corrompue, inefficiente qu’il y a 50 ou 80 ans. Le productivisme va dans le mur (il arrive à saturation), mais au niveau planétaire, seule les élites seront le plus préservées. Le peuple continue a voter pour des arnaqueur évident pour jouer à s’étonner après, en rêvant doucement de voter plus fascist. Un moment faut arrêter l’hypocrisie. Ça faire 40 ans qu’on regarde les conquis sociaux se faire démolir au ralenti.
Nous vivons et pensons comme des porcs dans des démocraties de marché regardant jalousement nos voisins de palier. Faut arrêter les postures un movement et assumer.
Le peuple est le plus gros traître à lui-même.
De plus on s’américanise avec plaisir question mentalité (et je ne cause pas de culture).