Le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) désigne la mort inattendue du bébé. Ce syndrome se produit généralement pendant le sommeil du bébé, sans causes médicales visibles.
On connait mal encore aujourd’hui, les causes de la mort subite du nourrisson. Des études récentes ont toutefois avancé l’hypothèse d’une anormalité des cellules nerveuses du tronc cérébral contenant la sérotonine. Elles ne produiraient pas une protection respiratoire et cardiaque suffisante en cas de difficultés d’oxygénation pendant le sommeil.
Facteurs de risque
Le syndrome se produit généralement entre les 2 et 4 mois de l’enfant. Il est plutôt rare après 1 an. Il est également plus courant chez les bébés de sexe masculin que féminin.
Ce qui accentue les risques de SMSN :
- La façon de dormir. La position couchée sur le ventre ou de côté avec la tête vers le bas est très mauvaise. Il faut absolument placer l’enfant sur le dos.
- Les surfaces et matelas trop moelleux.
- La température élevée d’une pièce et trop couvrir bébé. Les nourrissons contrôlent mal leur température et un excès de chaleur peut être néfaste.
- Proscrire les atmosphères enfumées : le tabac est un gros facteur de risque.
- La surabondance d’objets dans le lit. Surveiller que l’enfant ne se couvre pas la tête.
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Conseils pour éviter le syndrome de mort subite du nourrisson
- -Allaiter l’enfant. D’après une étude internationale (Université de Virginie), le risque de mort subite serait divisé par deux en allaitant au moins pendant 2 mois y compris en allaitement partiel. L’allaitement améliorerait l’immunité et le sommeil.
- -Donner une tétine dès les premiers jours, la succion aurait des effets bénéfiques en laissant les voies respiratoires dégagées.
- -Faire chambre commune avec l’enfant afin de pouvoir le surveiller régulièrement.
Concernant la position couchée sur le ventre qui évite la déformation de la « tête aplatie » et qui permet de travailler la tonicité du bébé, il est bon de la lui faire prendre pendant ses phases d’éveil, progressivement et toujours sous surveillance.
Chaque année, 350 bébés meurent du syndrome de la mort subite du nourrisson. La campagne de 1994, » Je dors sur le dos » avait fait chuter considérablement les cas.
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