Connaissez-vous le régime nordique ? Il fait la part belle aux fibres et aux acides gras polyinsaturés (saumon ou huile de noix). Cette alimentation favorise une plus grande biodiversité du microbiote intestinal selon une étude finlandaise de grande envergure.
C’est quoi le régime nordique ?
L’assiette nordique se compose, à moitié de légumes, de fruits et de baies. Comptez environ 500g par jour de ces aliments. Un quart de l’assiette est consacrée aux féculents et le dernier quart à des protéines animales ou végétales (légumineuses). Les Finlandais, à l’origine de cette étude, recommandent de boire du lait pauvre en matière grasse ou de l’eau. Le repas est accompagné d’une tranche de pain complet et se termine par un dessert de baies ou de fruits.
Comment a été menée l’étude ?
L’étude FINRISK 2002, publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, a été menée sur 4 930 personnes en bonne santé. L’âge moyen est de 48 ans. 53% des répondants sont des femmes. Les consommations alimentaires ont été analysées grâce à un questionnaire précis rempli par les répondants : combien de fois par jour/semaine/mois consommez-vous d’un aliment ?
Les fibres : essentielles à la qualité du microbiote
Le microbiote intestinal humain est composé de bactéries, de virus et de champignons. On sait aujourd’hui que le microbiote agit sur le système immunitaire (entre autres). Il est donc intéressant de savoir comment favoriser une diversité la plus riche possible pour un microbiote intestinal sain. Or, selon cette étude, les fibres alimentaires sont parmi les facteurs alimentaires les plus importants du microbiote intestinal. Ainsi, les auteurs de l’étude ont démontré qu’un apport élevé en fibres et d’acides gras polyinsaturés (saumon par exemple) sont des facteurs de protection pour le microbiote.
Le régime nordique n’a pas le même effet sur tous
Si le régime nordique serait le régime le plus efficace pour favoriser la biodiversité du microbiote selon l’étude FINRISK, les chercheurs nuancent leur propos. Cette étude, menée sur une population finlandaise, ne peut pas être transposée de manière universelle. Ce qu’avaient déjà démontré des chercheurs danois, en 2011. En effet, l’efficacité du régime nordique dépendrait aussi du type de bactéries déjà présentes au niveau microbiote intestinal. Et la seule manière de connaître sa « population » personnelle de bactéries et de faire analyser ses selles…
Source : Associations of healthy food choices with gut microbiota profiles. Am J Clin Nutr.
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2 commentaires
pourquoi ce titre accrocheur, si ça ne marche pas forcément pour tout le monde ?
préconiser le saumon, alors que d’autres études le déconseille en raison des métaux lourds.
difficile de s’y retrouver