Définition du syndrome néphrotique
Lors d’un syndrome néphrotique, les reins perdent leur capacité à filtrer le sang sélectivement. Ils laissent alors échapper des quantités importantes de protéines dans les urines. Les reins vont mal éliminer l’eau et le sel qui vont infiltrer les tissus et constituer des œdèmes.
Le syndrome néphrotique est qualifié de pur s’il n’y a pas de saignement ni hypertension artérielle, ni insuffisance d’organe.
Sinon il demeure impur.
La clinique
Le syndrome néphrotique se caractérise par des œdèmes. Ceux-ci sont mous, blancs, indolores. Ils restent surtout situés au niveau des chevilles, des jambes en position debout, au niveau des lombaires et du dos.
L’œdème pulmonaire est exceptionnel en l’absence d’insuffisance cardiaque. Ainsi, la prise de poids est constante.
Les causes d’un syndrome néphrotique
- lésions glomérulaires minimes
- hyalinose segmentaire et focale
- lupus systémique
- glomérulonéphrite extra-membraneuse
Les examens complémentaires syndrome néphrotique
Dans les urines :
La bandelette urinaire est indispensable, Elle est permanente et abondante (supérieure à 3 g/24 heures). Elle permet la mise en évidence de la protéinurie et l’hématurie (le sang dans les urines)
Dans le sang :
Il existe une hypoalbumiémie inférieure à 30 g/L et une hypoprotidémie inférieure à 60 g/L.
L’hyperlipidémie est fréquente avec une élévation des taux de cholestérol et de triglycérides. Le foie essaie de palier à cette perte d’albumine en fabricant le plus d’élément possible permettant de garder un équilibre.
Les traitements
La prise en charge initiale consiste à la prescription systématique de PREDNISONE associé à une restriction hydrique.
Le patient doit continuer à faire ses activités physiques quotidiennes. Le repos au lit n’est pas recommandé.
Dans certains cas, le médecin peut décider rajouter un traitement anticoagulant dans certaines situations à risque.
En savoir plus :
? Cette fiche ne dispense pas d’une consultation médicale ?