Une adénopathie se définit comme un ganglion de taille supérieure à 1 cm. L’évolution peut être aiguë ou chronique. Les origines sont multiples. Une stratégie diagnostique devra être définie pour une prise en charge précoce. Ainsi, c’est lié aux maladies ORL
Les causes d’une adénopathie
Adénopathies séquellaires d’une inflammation de voisinage
Elle reste souvent traitée par antibiotique. L’objectif est ainsi de rechercher les circonstances d’installation brusque. Les infections proviennent donc la plupart du temps de la gencive, de la bouche les dents ou du cuir chevelu.
Les adénopathies tuberculeuses
Les personnes à risque sont les jeunes migrants. Aussi, l’aspect du ganglions est une masse volumineuse, polylobée, localisés au niveau des cervicales.
La Lymphogranulomatose bénigne d’inoculation
Aussi appelée la maladie des griffes du chat, Bartonella hensellae. C’est une adénopathie traînante, volumineuse, parfois suppurée. Par ailleurs, le diagnostic se fait par la recherche de la porte d’entrée, son emplacement se situe souvent au niveau de l’aisselle.
Les autres causes de l’adénopathie
- La Mononucléose infectieuse .
- La Toxoplasmose.
- La Sarcoïdose.
- La Lymphadénopathie du VIH.
- La Syphilis
L’examen clinique
Le médecin recherche les antécédents :
- un traitement par radiothérapie dans l’enfance.
- une intervention ayant porté sur la face ou le cuir,
- des rapports sexuel à risque.
La date d’apparition et conditions de survenue sont également importante. L’âge et l’origine du patient restent également notés par le médecin.
Plusieurs signes fonctionnels peuvent donc évoquer une lésion primitive : odynophagie, otalgie, dysphagie, dysphonie ou un amaigrissement. En effet, des prurits, sueurs nocturnes et un amaigrissement oriente le professionnel de santé vers une adénopathie.
L’examen clinique passe par :
- une inspection de la peau y compris cuir chevelu à la recherche de cicatrices, de rougeurs, d’un mélanome ou carcinome spinocellulaire.
- une ascension à la déglutition pour éliminer un goitre.
- une palpation qui enseigne sur le caractère inflammatoire : douleur, rougeur, chaleur et œdème avec une recherche de trainées lymphangites.
- La palpation abdominale recherche donc une hépatosplénomégalie, une hypertrophie amygdalienne ou des manifestations d’une hémopathie.
Les examens complémentaires
En cas d’adénopathies, les examens suivants peuvent alors être demandés :
- Le bilan biologique et hépatique.
- Les sérologies VIH EBV CMV et la toxoplasmose.
- La radiographie thoracique demeure systématiquement réalisée.
- La ponction à l’aiguille en cas d’adénopathie métastatique.
La fibroscopie permet une visualisation des voies aériennes et aérodigestives à la recherche de cancer
Prise en charge et traitements
La prise en charge des adénopathies à surtout pour objectif la recherche de la cause.
Le traitement qui découlera sera en rapport avec la pathologie entrainant ces adénopathies, permettant leur disparition en cas de guérison du patient.
En savoir plus :
? Cette fiche ne dispense pas d’une consultation médicale ?