Définition
Le diabète de type 2 est est une maladie liée à l’endocrinologie, le type 2 est souvent le diabète de l’adulte. Avec l’excès de soda et de gras dans les habitudes alimentaires des pays développés, plusieurs diabètes de type 2 ont été découverts à l’adolescence.
En effet, il est caractérisé par une résistance des cellules du corps à l’insuline entrainant un taux sucre supérieur à la normale.
Ce type de diabète permet donc un traitement oral en 1ère intention.
Épidémiologie – Diabète Type 2
80-90% des diabètes correspondent au type 2. Ainsi, la prévalence dans la population française général est 2,78%. Plus on augmente avec l’âge et plus on a de risque d’être atteint du diabète.
Physiopathologie
L’insulinorésistance entraine une incapacité pour les organes d’absorber le sucre. Elle entraine ainsi un défaut de captation musculaire.
Dans le foie : le sucre augmente, alors qu’il est déjà en grande quantité.
Cette insulinorésistance est favorisée par l’obésité androïde, l’âge, et aussi la sédentarité.
Diabète Type 2 : Clinique
La consultation peut être secondaire à l’hyperglycémie ou cela peut être une découverte fortuite.
Vu que l’hyperglycémie se développe graduellement, la maladie passe inaperçue. Les patients, bien qu’asymptomatiques, augmentent ainsi leurs risques vasculaires ;
En cas de décompensation sévère, le patient présente :
- une polyurie,
- une polydipsie (soif intense)
- un amaigrissement,
- un prurit vulvaire.
Des infections récidivantes ou trainantes.
Le dépistage se fait par glycémie veineuse à jeun. A partir de 45 ans : tous les 3 ans en l’absence de facteurs de risque ou tous les ans si on retrouve aussi la présence d’un facteurs de risque :
- Origine non caucasienne ou migrant
- Excès pondéral avec un indice de masse corporel supérieur à 28
- Une hypertension artérielle.
- Triglycérides supérieur à 2 g/l, la dyslipidémie
- Un parent diabétique au 1er degré
- Diabète gestationnel.
Les complications du diabète de type 2
- Les infections urinaires. Elles sont ainsi dans 90% des cas asymptomatiques. De ce fait, elles peuvent se compliquer en pyélonéphrite, nécrose rénale.
Au niveau du rein, les atteintes sont cliniquement expressives de manière tardive : hypertension habituelle, œdèmes accompagnant la protéinurie.
- La rétinopathie (atteinte des vaisseaux sanguins de l’œil) en général déjà présente lors de l’atteinte rénale.
- Présence d’albumine très élevée dans le sang constituant un facteur de risque cardiovasculaire.
- Une hyperkaliémie (excès de potassium)
Au niveau des atteintes de petits nerfs agressés par le sucre (la neuropathie) :
Diabète Type 2 – Les facteurs favorisants :
- tabagisme
- âge
- artériopathie oblitérante des membres inférieurs
- les carences nutritionnelles, vitaminiques
- alcoolisme
- insuffisance rénale
La complication la plus fréquente des neuropathies est le mal perforant. En effet, celui-ci se voit au niveau des points d’appui normaux du pied au niveau de la tête des métatarsiens, de la styloïde du 5e méta du pied et du talon.
L’atteinte osseuse entraine une déformation ostéoarticulaire et une diminution sensitive : cela entraine un hyper appui, puis un durillon au niveau des points d’appui entrainant de l’hyperkératose. Le durillon creuse la plaie et entraine une crevasse au niveau du pied.
Le traitement : Diabète Type 2
Le premier traitement est l’activité physique. Elle permet la diminution de l’incidence diabétique dans une population à risque. L’activité physique permet aussi une amélioration de l’insulinorésistance, des paramètres métaboliques et une diminution de la masse grasse.
Elle doit durer au moins 30 min / jour, par tranches d’au moins 10 min.
En cas d’insuffisance coronarienne non stabilisée ou d’atteinte rétinopathie proliférant non stabilisée, l’activité physique est donc non indiquée.
Dans les mesures de l’hygiène de vie, la diététique est ainsi très importante avec des apports caloriques adaptés au poids.
Si cela ne suffit pas, on met en place en effet des antidiabétiques oraux : metformine ; sulfamides.
En dernier recours l’insulinothérapie entre en jeu.
Dans certains cas, on peut combiner à la fois les traitements oraux et l’insuline.
Cela ne veut pas dire que le patient doit arrêter l’activité physique, au contraire.
En Savoir Plus :
? Cette fiche ne dispense pas d’une consultation médicale ?