Définition
La néphropathie vasculaire regroupe plusieurs maladies caractérisées par une atteinte des vaisseaux rénaux. Certaines maladies néphrotiques impliquent les gros vaisseaux, d’autres les petits vaisseaux c’est le cas de la maladie des emboles de cholestérols (qui touchent principalement les hommes).
Physiopathologie
La néphropathie vasculaire se caractérise pas la rupture de plaques athéromateuses. Mais également, de plaques composées de lipides fixées sur la paroi des artères. On constate également une migration de cristaux de cholestérol dans tous les organes, en particulier au niveau du rein et des membres inférieurs.
Diagnostic : Néphropathie Vasculaire
Les facteurs déclenchants restent souvent représentés par les antécédents de chirurgie aortique, les artériographies, les traitements anticoagulants ou aussi par thrombolytiques.
Si le diagnostic doit être confirmé, on réalisera donc :
- Un fond d’œil où l’on visualise ainsi rarement les emboles.
- Une biopsie cutanée d’un livedo (érythème généralement violacé) en prenant en compte aussi le risque de non-cicatrisation.
- Une biopsie rénale : l’obstruction des artérioles de petit calibre par des cristaux de cholestérol vont donc créer au voisinage une réaction inflammatoire importante. En outre, il n’y a pas d’atteinte glomérulaire.
La Clinique : Néphropathie Vasculaire
Le patient se présente souvent pour insuffisance rénale aiguë, il présente alors des orteils pourpres, un livedo (erythème), parfois même une gangrène distale.
Le patient présente aussi une asthénie, une myalgie ou des signes d’ischémie mésentérique (atteinte digestive due a une interruption/diminution du flux sanguin) accompagnée de douleurs abdominales.
Les signes neurologiques peuvent exister de type accident vasculaire cérébrale, syndrome confusionnel, troubles de la vision.
On retrouve dans le bilan sanguin un syndrome inflammatoire.
Le traitement des emboles de cholestérols
- Le traitement symptomatique comprend l’arrêt anticoagulants. Tout geste intravasculaire reste contre-indiqué,
- La tension doit demeurer contrôlée en dessous de 140 de systolique et 90 de diastolique,
- Une dialyse en prévention des escarres peut rester organisée,
- Le support nutritionnel est essentiel dans la pris en charge de cette pathologie.
- Une cure de corticoïde peut rester proposé au cas par cas.
La mortalité reste très élevé à 40% à 6 mois. En effet, il s’agit d’une pathologie grave.
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