Ils sont de plus en plus de malades atteints du cancer à survivre des années après le diagnostic, d’après l’Institut national du cancer et Santé publique France. Mais de fortes disparités subsistent, selon l’âge et qu’on soit un homme ou une femme.
Les femmes survivent mieux que les hommes
Il y a « une amélioration de la survie pour la grande majorité des localisations cancéreuses étudiées », soulignent les auteurs de l’étude, l’Institut national du cancer (Inca) et Santé Publique France (SPF). Mais, d’une manière générale, les femmes survivent mieux à un cancer que les hommes. Elles consultent plus facilement un médecin qu’eux pour se faire dépister. Elles sont aussi plus à l’écoute des messages de prévention. Ainsi, six femmes sur dix sont toujours en vie vingt ans après un cancer du sein. Elles sont encore plus nombreuses quand elles sont dans la cinquantaine.
Pas de quoi rassurer les fumeurs
Cependant, depuis 1990, le taux de survie à cinq ans, comme l’appelle l’Institut national du cancer et de Santé publique France, a largement augmenté pour tous les cancers. On le doit aux thérapies ciblées, l’hormonothérapie, l’immunothérapie. Mais aussi au dépistage, plus précoce. Le cancer colorectal, troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et deuxième chez la femme, se guérit dans neuf cas sur dix quand il est détecté à temps. Quant à l’amélioration après les cinq ans, elle concerne particulièrement le mélanome, le cancer de la prostate, du rein et de la thyroïde.
Thérapies ciblées, l’hormonothérapie, l’immunothérapie
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