Définition du diabète de type 1
Le diabète de type 1 est une maladie liée à l’endocrinologie, le type 1 se caractérise par un destruction des cellules béta pancréatiques. Les cellules bêta pancréatiques restent situées dans les îlots de Langerhans dans le pancréas. En effet, ce sont elles qui sécrètent l’insuline. Leur destruction entraine ainsi un déficit absolu en insuline.
Le taux de sucre dans le sang augmente sans arrêt sans que l’organisme ne puisse réagir. La plupart du temps le diagnostic demeure réalisé alors que le patient est dans le coma.
Épidémiologie
Le diabète de type 1 représente environ 5 à 10% des diabétiques. Habituellement, cette maladie apparaîtavant 35 ans avec un pic à l’adolescence, mais peut survenir à tout âge.
Aussi, le sex-ratio est indifférencié c’est à dire qu’il touche autant les hommes que les femmes.
Physiopathologie
Il s’agit d’une carence absolue en insuline, due à la destruction des cellules béta pancréatiques. Il s’agit d’une réaction auto-immune spécifique d’organe car les cellules de défense du corps se retourne contre le pancréas pour le détruire.
- Une prédisposition génétique peut exister même si dans 85% des cas, on ne retrouve pas d’antécédents familiaux.
- Les facteurs environnementaux mettent en évidence de nombreux virus : par exemple les entérovirus(genre de virus non développés) sans preuve formelle, les substances alimentaires ou toxiques.
- L’obésité est un facteur de risque : une sur-demande imposée aux cellules béta par l’insulinorésistance des adipocytes entraine ainsi une accélération des mécanismes de destruction cellulaire.
- On retrouve chez ces patients une fréquence des autres maladies auto-immunes associées dans 10-15% des cas et des anticorps aussi contre le pancréas dans 30% des cas.
- On retrouve associée des thyroïdopathies, la maladie d’Addison, la maladie de Biermer, la maladie cœliaque, ainsi que le vitiligo.
Le dépistage systématique des marqueurs biologique peut aussi être envisagé pour des maladies potentiellement graves :
- les anticorps anti tyroïde pour thyroïdite auto-immune,
- Les anticorps anti surrénale pour la maladie d’Addison,
- anticorps anti transglutaminase: maladie cœliaque,
- anticorps anti paroi gastrique: biermer.
La phase préclinique reste caractérisée par la destruction auto-immune des cellules béta. Lors du diagnostic clinique, il y a déjà eu destruction de 85% de ces cellules
La phase clinique séquellaire montre que les quelques cellules restantes sont vouées à disparaître.
Affirmer le diagnostic de diabète :
Le diagnostic peut être clinique si l’hyperglycémie est présente avec la triade classique :
- maigreur/amaigrissement
- cétose
- âge inférieur à 35 ans
Si un des critères manque, le médecin recherche les auto-anticorps.
Auto-surveillance du diabète de type 1.
Idéalement, l’auto-surveillance doit être faite au moins 4 fois par jour. Une mesure, de temps en temps, à 3h du matin et en post prandial (après le repas) sont utiles. Cela permet au médecin de rechercher les hypoglycémies.
Les lecteurs portables doivent être utilisé avec précaution car il peut y avoir une variation de 15% par rapport à la glycémie en labo.
A chaque fois que les objectifs thérapeutiques ne demeurent pas remplis : mesure du glucose sous cutané en continu.
Clinique
L’examen clinique peut montrer une fonte musculaire et des signes d'acidose: dyspnée de Kussmaul, odeur acétonique. Le diagnostic par mesure glycémie veineuse, reste souvent franchement élevée
– en présence du syndrome cardinal, pas besoin de 2ème glycémie si elle est déjà supérieure à 2 g/l.
Complications du diabète de type 1
La plus fréquente est le coma acido-cétosique. De plus, celui-ci peut être également le moyen de découverte de la maladie.
Acétonurie : présence d’acétone dans les urines, Glycosurie (sucre dans les urines), une glycémie mesurée à plus de 2,5 g/l. un pH veineux inférieur à 7,25.
Le traitement
Il est exclusivement caractérisé par l’insuline
L’insuline humaine recombinante qui est strictement identique à l’insuline humaine : Actrapid, Lilly, Insuman
On peut ainsi l’injecter soit en intra vasculaire, en intra musculaire ou sous cutanée.
Les Analogues rapides de l’insuline restent structurellement modifiées pour obtenir des propriétés pharmacodynamiques intéressantes en sous-cutané: il y a donc une diminution de la durée d’activité.
A noter en cas de jeûne nécessaire avant un opération ou en cas d’intolérance gastrique, ne jamais arrêter l’insuline. Il y a un réel risque de coma.
A propos du traitement non insulinique :
L’accompagnement et le soutien psychologique sont ainsi primordiaux :
- Le patient doit continuer à avoir une alimentation variée et sans interdit.
- Les exercices physiques sont recommandés, il faut néanmoins faire attention aux hypoglycémies qui peuvent être décalés dans le sang
En savoir plus :
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