Définition de la santé sexuelle
Avant de parler de trouble sexuel, il faut définir ce qu’est la santé sexuelle. C’est donc un état de bien-être physique, mental et social dans le domaine de la sexualité.
Elle requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui soient sources de plaisir et sans risque, libres de toute coercition, discrimination ou violence.
La relation sexuelle se définit en plusieurs phases :
- le désir : l’attirance, les idées érotiques
- l’excitation : lubrification, exacerbation du désir, érection pour l’homme. Cela correspond ainsi aux différentes stimulations cérébrales et périphériques.
Le plaisir sexuel demeure caractérisé par une montée progressive ou aussi rapide vers une phase de plateau :
- l’orgasme unique ou multiple chez la femme, contractions rythmiques de la musculature striée périnéale. Également décrit par l’éjaculation possible chez l’homme.
- la phase de résolution, un ressenti de plénitude associée à une période réfractaire.
Examen clinique d’un trouble sexuel
Souvent l’examen clinique débute par un entretien d’abord individuel puis avec son partenaire habituel.
Examen clinique :
L’objectif est avant tout de rechercher une atteinte organique permettant de poser un diagnostic expliquant ce dysfonctionnement.
- au niveau cardiologique, le médecin doit éliminer une hypertension artérielle, une obésité, une dyslipidémie, un syndrome d’apnée du sommeil,
- au niveau du système neurologique, l’épilepsie doit être éliminé en priorité, la sclérose en plaque et la maladie de Parkinson secondairement,
- les dysfonctions hormonales avec les insuffisances surrénaliennes,
- les troubles thyroïdiens,
- les prises de certains médicaments au long court,
- les malformations urologique, l’hypotrophie testiculaire, l’absence de pilosité.
Examens complémentaires : trouble sexuel
Un bilan paraclinique (biologique) sera alors réalisé afin d’éliminer une anomalie organique.
Il doit donc comporter : une numération formule sanguine , un ionogramme, une glycémie, un bilan lipidique, un bilan hépatique, créatininémie, et le bilan hormonale en fonction de l’interrogatoire.
Les imageries seront ainsi prescrites en deuxième intention seulement si les bilans sanguins sont normaux.
Les troubles sexuelles
Le vaginisme
Le vaginisme se manifeste par une contraction des muscles releveurs de l’anus et des adducteurs entraînant un spasme interdisant tout rapport sexuel.
Après un examen physique, biologique et un interrogatoire , on retrouve souvent :
- une éducation très stricte
- une suspicion parfois d’abus sexuel
- une méconnaissance de son corps
Le traitement est comportemental : apprendre à la femme à se mettre des tampons hygiéniques, faire de la relaxation.
Les troubles du désir chez l’homme ou la femme
Ils se caractérisent par une baisse de libido.
Les troubles du désir sont souvent liés à la dépression ou à une iatrogénie médicamenteuse. Certaines maladies chroniques resteront également responsables.
Les troubles de l’éjaculation
L’éjaculation est considérée prématurée chez les patients ayant une éjaculation moins d’une minute après la pénétration.
En effet, à l’interrogatoire le patient se retrouve dans l’incapacité de la retarder lors de toutes les pénétrations ou presque. Tout cela entraine des répercussions négatives. Il faut avant tout rechercher des pathologies génito-sexuelles.
Il existe aussi un trouble de l’éjaculation appelée l’hémospermie. Ainsi, c’est une éjaculation sanglante, souvent bénigne. Il est nécessaire alors d’éliminer un cancer de prostate
La dyspareunie
La dyspareunie se manifeste par donc des douleurs ressenties par les femmes lors des rapports sexuels.
Il faut faire alors un bilan et examen gynécologique ?⚕️ , afin de rechercher une infection vaginale ou une sècheresse vaginale.
Le traitement peut être à base d’antibiotiques ? ou antimycosiques si c’est une infection ; en cas de sècheresse vaginale on privilégiera un traitement hormonal à base d’œstrogènes.
Apareunie
Elle se caractérise par l’absence congénitale de vagin.
Elle reste illustrée par le syndrome de Rokitansky : un appareil génital avec les trompes et les ovaires normaux, mais un utérus atrophique, réduit à 2 cornes.
Anaphrodisie : l’absence de désir
Le désir peut ne jamais avoir été éprouvé par le patient, qui parfois ignore aussi cette possibilité.
La prise d’un contraceptif oral (pilule) peut entrainer une perturbation de l’ équilibre hormonal et neuroendocrinien.
Les médicaments sont également incriminés: antidépresseurs, neuroleptiques, tamoxifène.
En savoir plus :
- Trouble psychique du post partum
- Délire aigue
- Crise suicidaire
- Crise d’angoisse aigue et attaque de panique
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Un commentaire
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